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Comment réagir face aux haters

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Salut les auteurs indépendants,

Dans l’article « Le scandale fait-il vendre ? », j’ai traité de l’impact d’un scandale sur les ventes d’un livre et sur la dangerosité d’une telle opération de communication.

Heureusement (ou malheureusement d’ailleurs), en tant qu’auteurs auto-édités, nous ne sommes pas assez connus pour bénéficier ou subir, ça dépend comment on le voit, d’un scandale à l’échelle nationale ou internationale.

En revanche, ce que les auteurs et les blogueurs subissent très régulièrement sur les réseaux sociaux, ce sont les trolls et les haters. Ces sympathiques personnes qui, bien à l’abri derrière leur clavier, font de la provocation en lançant des débats stériles (ça, ce sont les trolls) ou qui vous jettent des insultes ou des commentaires déplaisants sans aucune raison (ça, ce sont les haters).

Alors que veulent ces personnes désagréables et comment se comporter quand on a la chance d’en trouver un sur les réseaux sociaux ? C’est toute la question traitée dans cette vidéo.

Qui sont-ils?

Qu’est-ce qui motive les trolls et les haters ? D’abord, il faut savoir que ce sont généralement les deux faces d’une même personne.

En 2017, des journalistes anglais ont interviewé 3 trolls assumés sur les raisons qui les poussent au déchaînement verbal en ligne. Les deux réponses données étaient :

« Pourrir la journée de quelqu’un » — l’idée consiste à noyer le fil de conversation d’une personne sous les insultes et les attaques pour lui faire perdre patience et l’amener à avoir le même langage qu’eux.

« Contourner les merdias pour distiller une idéologie extrême » — le but est de faire le maximum de bruit autour d’une idée pour faire croire que cette idée est représentative d’une majorité de personnes alors que le troll est bien UN seul abruti qui jongle avec plusieurs comptes Twitter.

Ils ont l’air gentils, non ?

Alors que faire lorsqu’on est confronté à un de ces charmants individus ?

1 — Ne pas répondre

Je sais qu’il peut être très tentant de se lancer dans un débat ou des explications suite à un message déplaisant sur son livre ou sur sa personne, mais avec ce genre de gugus, c’est peine perdue.

En répondant, vous donnez au hater exactement ce qu’il recherche. Vous lui confirmez que ce qu’il vous dit vous touche personnellement et qu’il n’a qu’à continuer pour vous pourrir la journée.

La meilleure des conduites, c’est le silence. C’est le meilleur moyen pour l’inciter à aller se soulager ailleurs.

2 — Le signaler et le bloquer

Si le hater ne se décourage pas et continue de vous harceler d’attaques ou commence à répandre des rumeurs à votre sujet, n’hésitez pas à le signaler au réseau social concerné et à lui bloquer l’accès à votre page et à vos informations personnelles. Moins il en saura à votre sujet et mieux ce sera.

Depuis 2015 et une étude réalisée sur le très populaire réseau américain RECIT, les réseaux sociaux prennent ce sujet de plus en plus au sérieux et des lois anti-haine sont en-cours d’étude au niveau européen. Dites-vous que s’ils ne risquent rien à vous attaquer, bien planqué derrière leurs petits écrans, les choses sont en train de changer et que vous ne risquez absolument rien à les empêcher de nuire.

3 — Célébrer

Oui, oui vous avez bien entendu. J’ai dit célébrer.

Ce conseil, il est très personnel. C’est celui que j’applique à chaque fois que je suis confronté à un hater.

Je considère que si les haters s’intéressent à moi, c’est parce que ce que je fais les dérange ou ce que je suis les dérange. Et si c’est le cas, c’est parce que mon travail reflète un intérêt particulier.

Si votre travail ou vos publications n’avaient pas d’intérêt, il ne susciterait pas de réaction. L’attaque d’un hater, ce n’est donc rien d’autre que la reconnaissance de l’intérêt qu’ils vous portent. C’est aussi simple que cela.

Alors, en ce qui me concerne, quand je me fais attaquer ou insulter gratuitement sur les réseaux sociaux… c’est champagne !

Ignorer, bloquer, signaler et célébrer. Ce sont les quatre comportements à adopter quand vous êtes face à ces abrutis. Et surtout, dites-vous bien qu’écrire un roman et l’exposer aux yeux du monde comme vous le faites, cela demande un courage dont ces individus ne peuvent que rêver, car, du courage, ils n’en ont aucun.

À bientôt.


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Jérôme Vialleton

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