Un auteur doit-il être avide ?

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Salut les auteurs indépendants,

Dans l’article « 5 bonnes raisons d’être un auteur ambitieux », je vous parle donc de l’ambition, une valeur qui a souvent mauvaise presse, car elle est souvent associée à l’arrivisme et à toutes les images de jeunes loups aux dents longues prêts à tout pour réussir.

Aujourd’hui, je veux vous parler d’une autre valeur qui a encore plus mauvaise réputation que l’ambition. Je veux parler de l’avidité.

L’avidité, qu’est-ce que c’est ? Elle est définie comme étant le désir ardent de posséder quelque chose alors que la cupidité est le désir excessif du gain ou de l’argent.

La vérité est que nous aspirons tous à une vie meilleure, à obtenir quelque chose que notre cœur désire fortement. Ce quelque chose n’est pas forcément sur le plan matériel. Ce n’est pas nécessairement une plus grosse voiture ou plus d’argent à la fin du mois. À la place, vous pouvez avoir le désir d’être reconnu pour ce que vous êtes ou pour votre travail en voyant votre livre progresser dans le classement Amazon. Vous pouvez aspirer à devenir indépendant financièrement grâce à votre talent d’écrivain ou à recevoir un prix littéraire pour votre roman ou votre nouvelle.

Cela n’a rien de répréhensible du moment où cette avidité est contrôlée et ne tombe pas dans l’excès de la cupidité. Cela peut même avoir certaines vertus.

Un remède contre la négligence

Dans son livre « Père riche, Père pauvre », Robert Kyosaki nous parle beaucoup d’argent évidemment, mais également de l’état d’esprit propre aux investisseurs et aux entrepreneurs, comme le sont les auteurs indépendants. À ce titre, il nous explique que parmi les pires obstacles au succès se trouve la négligence.

Pour lui, l’avidité est le remède à la négligence, car elle force votre cerveau à penser différemment, à réfléchir et à trouver des solutions pour atteindre notre but. « Comment m’y prendre pour pouvoir me le permettre ? » est la question que Kyosaki nous invite à nous poser quand nous voulons obtenir des choses matérielles.

Moi, je dirai plutôt «Comment m’y prendre pour obtenir ce que je veux? », car, en tant qu’auteur, nos aspirations ne sont pas forcément pécuniaires (même si je n’ai jamais vu un auteur cracher sur le versement de ses droits). C’est une phrase qui démontre bien que l’on peut changer de vision des choses à condition d’avoir envie d’améliorer son sort. À condition de faire preuve d’une certaine avidité.

Sans ce sentiment aucun progrès pour soi n’aurait été possible.

Je ne vais pas vous dire que vous devez faire preuve de plus d’avidité, cela reviendrait à vous dire de rouler sur les trottoirs pour éviter les bouchons en voiture. L’avidité est une émotion naturelle, mais c’est aussi une arme à double tranchant. En revanche, je vous invite à ne pas culpabiliser si vous la ressentez, à ne pas en avoir honte et à vous servir de cette émotion comme d’un moteur pour vous aider à vous dépasser et à éviter la procrastination ou la négligence.

Voilà, après avoir vanté les mérites de l’ambition, je me devais d’aborder ceux de l’avidité. La semaine prochaine, je vous ferai la liste des avantages de la gourmandise et de la luxure 😉

À bientôt.


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2 réponses

  1. Bonjour Jérôme,
    Le livre de Robert Kyosacky est en effet une mine d’or pour qui veut entreprendre et surtout comprendre les mécanismes de la richesse. En inversant la notion d’actif (ce n’est pas ce que nous possédons, mais ce qui fait rentrer de l’argent dans notre poche) il ouvre une voie vers de multiples possibilités que je creuse depuis que je l’ai lu. Oui, c’est l’avidité qui nous fait espérer et avancer en tous domaines. A ne pas confondre bien sûr, avec la cupidité qui revêt un sens plus négatif et s’apparente à l’égoïsme.
    Mais l’avidité ne s’applique pas seulement à l’argent, elle s’applique aussi à la gourmandise (être avide de dévorer ce croissant-là) et à la luxure (avidité qui nous fait nous retourner sur une jolie fille). Aussi, je vous suggère, si je tiens compte de ma dernière brocante du livre de commencer votre prochain article par la luxure, car les 2 premiers livres que je vendis ce jour là furent : La gaudriole et correspondances d’une bourgeoise avertie….
    Pour revenir à l’avidité et à Kyosacky je viens de commencer Le quadrant du cash-flow.
    Pour mes projets littéraires, j’avance à petits pas en terminant la réécriture de mon roman et en rouvrant un livre professionnel dont le sujet est l’organisation commerciale d’une entreprise (projet qui dort depuis 20 ans déjà)… Et en repensant toute mon organisation financière.
    Avidité, vous avez dit avidité ?

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