3 habitudes pour être un auteur zen au quotidien

3 habitudes pour etre un auteur zen au quotidien
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3 habitudes pour etre un auteur zen

Une semaine après avoir annoncé la sortie de mon premier roman, je sens déjà fourmiller en moi une sensation familière et désagréable. Une sueur froide court le long de ma colonne vertébrale. Un picotement dans le creux de mon estomac qui se transformera en crampe à mesure que l’échéance se rapproche. Peu importe le nom qu’on donne à cette sensation : peur, stress ou trac. C’est ce qui rend un auteur insomniaque, fébrile et accroc au chocolat.

Après une sérieuse auto-analyse et une révision de mes connaissances en développement personnel, je vous propose trois habitudes testées et éprouvées pour devenir et rester des auteurs zen au quotidien.

Cet article participe à l’évènement « 3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien » du blog Habitudes zen.

Cette peur touche tout le monde. En tant qu’acteur amateur de théâtre, je la ressens avant de monter sur scène. Une amie peintre me confiait qu’elle avait l’impression de mourir avant chaque vernissage. Même un gourou du développement personnel comme Léo Babauta parle de sa peur avant le lancement d’un grand projet dans son article « Gérer la peur effrayante pour lancer un grand projet » (traduit sur le blog Habitudes zen d’Olivier Roland).

Aucune de raison d’avoir honte donc, mais ce n’est tout de même pas une raison pour se laisser écraser par cette sensation douloureuse qui nous pourrit la vie.

D’où vient ce malaise ?

La petite voix

La raison principale de cette peur est notre mental ou, plus concrètement, cette petite voix énervante dans notre tête qui refuse de se taire et qui nous projette encore et encore dans des scénarios futuristes apocalyptiques pour notre projet.

Elle nous raconte des histoires d’horreur qui nous réveillent la nuit. Des choses du genre « Personne n’achètera ton livre » ou « Tu n’auras qu’une étoile dans les commentaires Amazon » ou encore « un blogueur reconnu va pondre une chronique lapidaire sur ton torchon »… et nous faisons l’erreur de l’écouter, les yeux fixés sur le plafond nu, en attendant que le jour se lève.

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Les enjeux

Bien sûr, pour nous faire flipper, cette petite voix s’appuie sur des éléments qui sont importants pour nous : les enjeux.

Ces enjeux sont nos espoirs, nos envies et nos rêves. Que nous voulions quitter notre job humiliant et vivre de notre plume, être reconnus pour notre travail d’auteur, souhaiter sauver le monde avec un essai écologique percutant ou nous être mis au défi de vendre 1000 exemplaires de notre livre, ces enjeux nous tiennent à cœur et nous avons peur d’échouer dans leur réalisation.

Quel que soit notre but, notre mental le mettra hors de notre portée et nous narguera avec comme notre grand-frère le faisait jadis avec notre jouet préféré.

L’inconnu

Ce n’est pas nouveau, l’inconnu, ce plongeon dans un gouffre sans fond, terrifie. Les gens bien intentionnés ont beau nous dire que l’élastique est solide, que l’on a une belle plume ou que ça ne fait pas mal… le point de non-retour est parfois difficile à passer.

Bien sûr, la peur est utile. C’est elle qui nous pousse à vérifier l’élastique avant de sauter et qui nous incite à relire une dernière fois notre tapuscrit avant de le mettre en ligne. Mais si elle a un rôle, elle doit savoir s’y cantonner. La peur doit être utilisée comme un outil, comme une conseillère parfois, mais ce n’est pas elle qui doit avoir le dernier mot, c’est nous.

Alors, laissons monter cette peur dans notre voiture. Nous pouvons même l’installer confortablement sur la plage arrière, mais jamais, au grand jamais, nous ne devons lui laisser le volant.

J’entends déjà certains d’entre vous dire : « Tout ça, c’est bien joli, mais comment j’arrête d’avoir les genoux qui s’entrechoquent ? Comment vais-je devenir un auteur zen ? »

3 habitudes pour être (et rester) un auteur zen

1 — Faire taire la petite voix

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Notre mental est une machine à penser qui n’arrête jamais de tourner et la petite voix est sa manifestation la plus courante. Le problème est que 90 % des pensées produites par notre mental sont soit des répétitions, soit négatives, soit les deux.

Il faut donc faire taire son mental et bâillonner la petite voix. Comment faire ?

D’abord, il faut apprendre à l’identifier et à admettre sa présence. On dit souvent que le premier pas vers la résolution d’un problème est la reconnaissance de l’existence du problème, c’est tout à fait vrai et cela s’applique pleinement ici.

tectons la petite voix dès qu’elle commence à nous rappeler le passé, à se projeter dans un futur hypothétique et à juger les autres ou nous-mêmes (cf. les scénarios catastrophiques qui pourraient arriver à la sortie de notre livre).

Quand nous l’avons repéré, deux méthodes différentes, mais aux finalités strictement identiques s’offrent à nous : la méditation et la conscience du moment présent.

La méditation

Pour caricaturer, la méditation consiste à trouver un endroit calme dans lequel s’installer confortablement pour se concentrer sur sa respiration pendant une à plusieurs minutes. C’est une pratique qui a largement fait ses preuves. Je ne suis pas un spécialiste en la matière et il existe des centaines de sites spécialisés sur le sujet, je passe donc rapidement à la méthode suivante.

La conscience du moment présent

Le mécanisme de cette technique est strictement identique à celui de la méditation. La différence est qu’elle peut se pratiquer n’importe où, dans n’importe quelles conditions et à n’importe quel moment. C’est ce qu’Eckhart Tollé appelle « se concentrer sur le moment présent ».

Le but du jeu est de mettre son mental sur pause en se concentrant sur son environnement immédiat.

Exemples :

Vous montez des escaliers : observez chaque marche, la couleur des murs, la matière de la main courante. Sentez sa texture sous votre main, respirez l’odeur ambiante.

Vous êtes devant votre clavier ou votre carnet : appréciez la lumière extérieure, écoutez le fond sonore ambiant, humez l’odeur de votre tasse de café, observez la fumée qui s’en échappe, sentez sa chaleur dans votre paume, la sensation du papier sous vos doigts…

Etc., etc. Vous avez compris le principe. Faites ceci pendant 30 à 60 secondes chaque fois que la petite voix se fait entendre et repartez d’un pas plus léger.

Un dérivé de cette méthode est la pratique de la musique. La concentration nécessaire pour jouer d’un instrument a les mêmes vertus et, en bonus, développe la capacité de concentration.

2 — Dépenser l’énergie du stress

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Les comédiens, au théâtre, connaissent bien le trac. La même sueur froide le long du dos, la même crampe à l’estomac. Pourtant, une fois sur scène, il disparaît et les acteurs débordent d’une énergie à faire pâlir Superman. Il arrive même parfois que, lorsqu’ils ne ressentent pas ce trac, leurs prestations soient moins bonnes. Que faut-il en conclure ?

Comme toutes les émotions, la peur est une réponse physique à nos pensées. C’est une énergie qui nous envahit et qu’il faut canaliser, sinon elle nous submerge et nous emporte. Il faut donc l’évacuer.

Bien sûr, pour les comédiens, la solution pour cela est simple. Ils poussent sur leur voix, sont dynamiques sur scène, etc. Pour un auteur, il est plus compliqué de se défouler dans le cadre de son art. À moins de taper comme un sourd sur son clavier, il faut trouver une autre soupape : l’activité physique.

Pas besoin de prendre un abonnement à la salle de gym. Une ballade quotidienne de 30 minutes suffit, quelques longueurs à la piscine ou encore une activité physique qui n’a rien à voir avec le sport : nettoyer la maison à fond, tondre la pelouse ou faire une sieste crapuleuse. 😉

Tout fonctionne pour évacuer l’énergie du stress, du moment que cela défoule physiquement.

3 — Dites « Oui »

Pour vous débarrasser de la peur de l’inconnu, pour être un auteur zen, pour faire de nouvelles expériences et même développer votre créativité, je vous invite à dire « Oui » à la nouveauté. Dites « Oui » à l’inconnu.

Lorsque des gens m’interrogent sur le théâtre d’improvisation, ils me demandent souvent comment les comédiens font pour que leurs interactions soient si fluides, pour que cela ait l’air si facile d’inventer en permanence pendant des heures. Je réponds en leur posant la question suivante :

« Dans votre vie de tous les jours, existe-t-il quelqu’un qui vous souffle ce que vous devez dire ? »

Ils me regardent avec surprise, et répondent invariablement :

« Non, il n’y a personne.

— Vous improvisez donc tout ce que vous dites, comme nous sur scène. La seule différence, c’est qu’au théâtre, il y a une règle d’or entre les improvisateurs : il est interdit de dire “Non”, et cela nous offrent un nombre infini de possibilités. »

En disant « Oui », nous laissons la porte de notre esprit ouverte. Nous sommes réceptifs à la nouveauté, accueillants vis-à-vis de l’inconnu… et nous en avons donc moins peur.

Attention ! il ne faut pas dire « Oui » à tout et n’importe quoi. Vous devez vous préserver et garantir votre sécurité physique, financière et psychologique.

En revanche, je vous invite à dire « Oui » à ce qui change de vos habitudes. Par exemple en acceptant une invitation à dîner chez des gens que vous connaissez peu, en choisissant un restaurant différent pour un soir, en prenant un autre chemin pour aller travailler, une alternative à votre moyen de transport habituel, etc.

Ces petits changements, appelés aussi micro-innovations, ajoutent un peu de sel dans nos vies, développent notre créativité en améliorant la plasticité de notre cerveau et nous habituent doucement à l’inconnu.

Essayez et vous verrez que vous aurez du mal à arrêter 😉

Pour résumé, les 3 habitudes à prendre pour être un auteur zen :

– Faites taire la petite voix en vous concentrant sur le moment présent,

– Faites une activité physique pour évacuer l’énergie du stress,

– Dites « Oui » à la nouveauté et habituez-vous à l’inconnu.

J’espère que cet article vous a plu et qu’il vous aidera à devenir et rester des auteurs zen. Faites part de votre expérience dans les commentaires. Dites-moi, que faites-vous pour rester zen dans votre vie d’auteur ?


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