Critique négative : comment répondre sans se fâcher

critique négative comment répondre sans se facher
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Si je vous parle de critique négative, vous pensez probablement aux mauvais commentaires clients d’Amazon ou à la chronique lapidaire de cette influenceuse qui n’a rien compris à votre roman. Mais ça va plus loin que la valeur de votre œuvre artistique. Cela peut être un rejet pendant une séance de dédicace, une attaque à votre égard, des commentaires désobligeants, des moqueries sur votre parcours ou même votre photo… les critiques négatives sont a-bso-lu-ment partout.

Je ne parle pas ici des Trolls ou des haters. Ces abrutis débiles personnes qui prennent plaisir à provoquer les gens sur les réseaux sociaux pour se donner l’impression d’exister. En ce qui les concerne, la méthode est simple et je vous la donne dans cet article toujours d’actualité : «Comment réagir face aux haters »

Non, là je parle des critiques négatives provenant de personnes « normales », c’est-à-dire qui donnent le fond de leur pensée au sujet de vous ou de votre livre avec plus ou moins de mauvaise foi. Ils n’ont pas pour objectif de vous blesser ou de vous vexer… mais ils y arrivent.

Les deux réactions les plus courantes face aux critiques négatives

À partir de là, deux options se présentent généralement à vous. Vous ne choisissez pas vraiment entre les deux. Disons plutôt que votre personnalité vous poussera indifféremment vers l’une ou l’autre que vous le vouliez ou non.

Option A

Vous rentrez dans votre coquille et vous vous flagellez mentalement de ne pas être assez bon, ou assez courageux pour répondre et dire ses quatre vérités à cette poufiasse personne.

Bref vous avalez la pilule qui viendra s’ajouter à l’imposante montagne de pilules avalées durant toute votre vie. Si vous avez de la chance, le pilulier géant se traduit juste par un gros manque de confiance en vous.

Option B

Vous rentrez aussi… mais dans le lard de ce 🤬☠️🤮💩🖕 avec toute l’énergie à votre disposition. Vous voulez lui faire cracher des excuses (ou un démenti) sur la place publique. Et puisqu’il s’y refuse, vous vous mettez, vous aussi, à le critiquer et à l’insulter copieusement jusqu’à ce que l’un des deux soit forcé de s’arrêter par manque de temps. Le grand gagnant étant alors celui qui avait le plus de disponibilité, puisque ça lui a permis d’avoir le dernier mot.

Bref, votre tension artérielle est plus élevée que le score de Vladimir Poutine aux dernières élections et vous bouillonnez jusqu’à la fin de la journée. Avec un peu de chance et de self-control, votre famille n’aura pas à subir votre humeur massacrante.

La colère est mauvaise conseillère face aux critiques négatives
Image par Steve Buissinne de Pixabay

Les deux options offrent les mêmes résultats

D’abord elles sont épuisantes. Une préoccupation énergivore qui vous rongera pendant des heures, voire des jours, et vous laissera totalement éreinté.

Ensuite, elles sont chronophages. Vous passerez des heures à vous escrimer contre l’auteur de la critique négative ou bien à vous morfondre dans votre coin, persuadé que vous ne valez pas la corde pour vous pendre. Vous avez sûrement mieux à faire, non?

Enfin, elles sont toutes les deux aussi productives et rentables qu’une séance de bronzage pendant une nuit polaire. Si vous suivez une de ces deux options, soyez sûr que votre critique négative ne s’excusera jamais, ne démentira jamais et que vous ne ressortirez pas meilleur de votre séance d’autoflagellation.   

Dans cet article, je vous propose une méthode qui vous permettra de choisir la secrète Option C. Une option grâce à laquelle vous garderez le contrôle de la situation et vous augmenterez vos chances de changer cette critique négative ou d’en tirer profit.

Pourquoi la critique négative nous met en colère ?

Avant de passer aux solutions, il faut comprendre une chose importante.

Après avoir passé des semaines ou des mois à écrire un roman, à le peaufiner et à le publier, nous espérons recevoir en retour des louanges, des remerciements, bref… de la reconnaissance. Rien de plus normal.

Alors quand nous recevons une critique négative, et encore plus quand celle-ci nous parait injuste ou déplacée, nous ressentons de la tristesse, de la déception et nous accusons son auteur pour cela. Nous blâmons une autre personne pour ce que nous ressentons.

Énoncé ainsi cela parait ridicule, mais c’est pourtant ce que nous faisons ; et ce comportement nous est dicté par notre égo.

Car c’est bien notre égo qui nous convainc que les autres nous doivent du respect et de la considération. C’est notre égo qui rejette la critique, qui veut être reconnu et qui veut toujours avoir raison.

Lorsque nous nous sentons visés personnellement par la critique négative, alors notre égo bombe le torse, plante solidement les deux pieds dans le béton et se bat jusqu’à la mort.

Hélas, comme je l’ai dit plus haut, c’est épuisant d’être guidé par son égo. Quand il prend le dessus, nous nous battons toute la journée contre le reste du monde et cela pompe toute notre énergie.

En revanche, si nous ne nous sentons pas visés personnellement, alors nous pouvons retirer l’égo de l’équation et nous sentir beaucoup plu serein face aux critiques négatives. Ceux qui les font n’auront plus ce pouvoir sur nous, et nous serons libres.

Alors, comment faire pour retirer votre égo de l’équation ?

Dégonfler l'égo avant de réagir à une critique négative
Dégonfler l’égo avant de réagir à une critique négative

Prendre du recul face à la critique négative

« Prendre du recul » ou « faire un pas de côté », de jolies phrases pleines de bon sens, mais très difficiles à mettre en œuvre dans le quotidien.

Pour y arriver, je vous propose ici deux stratégies qui sont les deux côtés de la même pièce de monnaie. Si la première échoue, alors vous n’aurez plus qu’à vous rabattre sur la deuxième.

Première stratégie : ce n’est pas à propos de vous

« Tu n’es pas le centre du monde » comme disait mon papi, pas toujours très gentiment.

Le fait est que vous n’êtes probablement pas visé personnellement par 90 % des critiques négatives que vous recevez. Les autres personnes ne se montrent pas désagréables avec vous pour vous nuire, vous embêter ou vous faire du mal. Elles le font parce qu’elles ont une raison pour cela qui n’a rien à voir avec votre personne.

La grande question que vous devez alors vous poser est : pourquoi fait-il cela ?

Pas facile de le savoir, surtout avec d’illustres inconnus. Alors, faites des suppositions.

Quand une femme m’envoie balader dans une librairie alors que je lui propose mon livre, ce n’est pas parce qu’elle veut me blesser. Elle ne me connait même pas !

  • Peut-être qu’elle fait des courses et qu’elle est pressée pour aller chercher son enfant à la sortie de l’école.
  • Peut-être qu’elle a été sollicitée 10 fois par des vendeurs de rue depuis les 20 dernières minutes, et qu’elle en a marre.

Quand un chroniqueur publie une chronique négative sur mon roman :

  • Peut-être qu’une scène du roman lui a rappelé un souvenir personnel douloureux,
  • Peut-être qu’il s’est fait harceler par un autre auteur plus tôt et qu’il a décidé d’être sans concession après cela,

Quand mon petit Charlie de 3 ans ne veut pas aller au lit, il tape du pied et crie « Tu es méchant ! Tu n’es plus mon papa ! » Devrais-je me vexer ? Bien sûr que non, car ce n’est pas à propos de moi, c’est à propos de ce qu’il veut lui : veiller un peu plus tard pour continuer de jouer. C’est le même principe.

Alors oui, une mauvaise critique aura peut-être un impact négatif sur les ventes de votre livre, mais ce n’est pas le sujet ici. Le fait est que, si vous essayez de comprendre l’intention de l’autre, alors vous ferez de la place pour la compréhension dans votre esprit au lieu de vous sentir agacé et vous pourrez entamer un échange calme et posé avec le chroniqueur.

Le plus drôle étant que, en faisant ainsi, vous augmentez considérablement vos chances de convaincre le chroniqueur d’enlever ou de changer sa chronique.

Alors avant de vous énerver, commencez par chercher l’intention de l’autre personne. Que veut-elle exactement ? Pourquoi fait-elle cela ? Et dites-vous que, à moins d’avoir à faire à un pur psychopathe dénué d’empathie (ce qui est très rare), cette intention n’est JAMAIS « pour vous ennuyer » ou « pour vous faire du mal », il y a toujours quelque chose de plus profond derrière cela.

Deuxième stratégie : C’est à propos de vous

Si la première stratégie ne fonctionne pas, alors peut-être que vous êtes bien en cause finalement.

Aïe ! oui, il est malheureusement possible que votre critique négative ait touché juste.

Pas de panique ! La seule chose qui vous reste à faire c’est de vous poser les bonnes questions.

« Est-ce que cette femme a raison de me rejeter quand je lui propose mon livre ? »  après tout, peut-être que j’ai été un petit peu trop « agressif ».

« Est-ce que ce chroniqueur a raison de dire que mon style est pauvre ? » après tout, je n’ai pas passé beaucoup de temps sur la correction du style.

Si vous êtes dans ce genre de questionnement, alors la source du problème n’est pas vous, mais votre manque de confiance en vous. Vous doutez de vos choix et décisions. Vous prenez donc mal la critique négative parce qu’une partie de vous pense que cette critique est vraie.

« Il n’y a que la vérité qui blesse » comme disent les enfants.

(Lisez l’article « 10 traitements-chocs pour améliorer l’estime de soi »)

Faites preuve d’empathie envers vous-même

Si vous avez pu le faire pour les autres avec la première stratégie, alors n’hésitez pas à l’appliquer à vous-même. Analysez ce que vous ressentez et formulez-le en une phrase complète.

« Ça fait mal parce que j’attendais beaucoup de reconnaissance de ce livre et que je ne l’ai pas reçu »

Le simple fait de mettre des mots sur vos émotions vous aidera à les calmer.

Forcez l’autre à faire preuve d’empathie

L’empathie n’est malheureusement pas une qualité qui coure les rues, mais vous pouvez encourager les critiques négatives à l’envisager en leur expliquant l’impact qu’ils ont eu sur vous. En lui disant simplement ce que vous ressentez, alors vous l’obligez à faire de la place pour la compréhension dans son esprit et à vous considérer plus respectueusement :

« J’ai mis beaucoup d’effort dans ce premier livre et tu me dis que c’est de la merde sans prendre la peine d’expliquer pourquoi. Ça me fait beaucoup de peine. »

C’est une démarche qui demande du courage, car elle implique de se rendre vulnérable et de s’expliquer sans blâmer l’autre. Vous lui donnez alors l’opportunité de comprendre votre besoin et votre intention.

Inciter les critiques négatives à faire preuve d'empathie en leur confiant votre ressenti

Ces stratégies demandent beaucoup de contrôle de soi. Pour être honnête, je les pratique depuis bientôt 10 ans et il m’arrive encore de les oublier, de me laisser emporter par mes émotions et mon égo.

Le cerveau humain produit environ 50 000 pensées par jour et seulement 10 000 d’entre elles sont des pensées positives. Rendez-vous compte, cela veut dire que 80 % de nos pensées quotidiennes sont négatives. Ça demande donc beaucoup de discipline et d’entrainement pour arriver à faire le ménage.

Le plus important à se rappeler, c’est que peu importe les critiques négatives, peu importe qu’ils vous détruisent avec leurs mots, vous crache dessus ou même vous piétine. LEURS critiques n’affectent en rien VOTRE valeur. Après tout, un billet de 20 euros piétiné, mâchouillé et recraché vaut toujours 20 euros, pas vrai ?

Maintenant, dites-moi quelle a été la pire critique que vous ayez reçu en tant qu’auteur. N’ayez pas peur. On est entre nous. Lâchez-vous, personne ne vous jugera. Je veille 😉

Dites-le moi dans les commentaires.

 


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10 réponses

  1. Encore un article très intéressant, bien mené, bien écrit. De telles notions de psychologie sont en effet bien souvent d’un grand secours face à ce que l’on prend de prime abord comme étant des attaques personnelles.
    Je n’ai malheureusement pas d’expérience en tant qu’auteur à présenter ici, car ma confiance en moi est telle que je me refuse à publier mes romans, tant j’ai peur de la critique qu’ils pourraient susciter. Cela étant, j’ai bien plus peur du silence, en vérité : j’ai présenté mon « chef d’oeuvre » (600 pages d’un roman médiéval pseudo fantastique – pseudo, car il n’y a pas de magie) à mes parents, mais je n’en ai jamais eu aucun retour… Aucun ! Eh bien croyez-moi, on a beau pas en attendre grand chose, cela fait tout de même très mal. J’aurais sincèrement préféré qu’ils me disent « je n’ai pas pu le finir, ce n’est pas mon genre de lecture, tes phrases sont trop longues,… ». Car comme dit Goldman : « Tout, mais pas l’indifférence… »
    Par contre, j’ai discuté par mail avec un jeune auteur qui me semble prometteur. Il a fait un très beau site qui invite vraiment à la lecture. Son univers me parlait. J’ai acheté son bouquin. Et comme prévu, je lui envoie ma critique. Il écrit bien, je le lui ai dit. Un peu trop manichéen à mon sens, mais bonne lecture. Je lui aurait donné 3,5 sur 5. Sauf que ! Je lui ai dit que je trouvais difficilement acceptable de payer 21,50€ le tome 1 d’une saga qui n’en est pas une. Je m’explique : c’est un roman de 250 pages qui s’arrête en pleine action (au milieu d’une attaque !). Normalement, chaque tome d’une saga finit sur un « chapitre » de l’histoire, voire sur une période. Là, il s’agit vraisemblablement d’un « pavé » coupé en deux par l’éditeur pour pouvoir le vendre plus cher. Bref. Ma critique était formulée de manière à encourager son auteur tout en lui faisant part de ma lucidité de « consommateur ». J’avais préalablement dit à l’auteur que je publierai des critiques sur les plateformes de ventes, mais face à son silence, je me suis abstenu. Visiblement, il a (mal) pris à son propre compte la dénonciation que je faisais à l’encontre des pratiques de son éditeur.
    Voilà pour mon expérience. Désolé de m’étendre ainsi…
    En tout cas, bon article. Y compris ceux mis en liens.

    1. Effectivement, le silence peut être la pire des réponses. Mais dans ce cas comme dans un autre, il ne faut peut-être pas sauter trop vite en conclusion. Peut-être n’ont-ils pas eu le temps, peut-être ont-ils oublié, peut-être se disent-ils chaque matin « Il faut que je prenne le temps de lire son livre. Cela fait longtemps qu’elle me l’a demandé ».
      Je dis cela sans savoir, je ne les connais pas, mais peut-être que cela vaudrait la peine de leur poser la question et de ne pas rester sur une supposition douloureuse. Un petit « Je sais que tu es très occupé en ce moment, mais tu as eu le temps de lire mon livre ? » pourrait résoudre toute l’affaire.
      Fais-moi savoir si cela a fonctionné.
      Quant à l’auteur à qui tu as envoyé une critique. Son absence de réponse peut avoir un million de raisons autre que mal le prendre, mais si c’est le cas espérons qu’il trouvera son chemin jusqu’à cet article 😉

      1. Je racontais ça comme ça, parce que c’est ce que ton article m’a inspiré. Cette anecdote date de près de 15 ans (j’en ai 52). A l’époque, je voulais tant que mon père lise ce que j’avais écrit (sous-entendu « avant qu’il nous quitte » étant déjà très malade à l’époque). Des années après, j’en ai parlé à ma mère qui m’a « promis » de le lire… Elle ne m’en a toujours rien dit. Ce n’est plus grave en soi, j’ai fait avec (ou sans). Et puis, à l’époque où je l’ai écrit (achevé en 2000), mon roman avait plu à mes copains : il y en a un qui l’a lu en trois jours (650 pages). Ces critiques là valaient bien plus, en vérité, que le regard parental qui ne viendra jamais…
        Qu’importe tout cela ! Ton article est très intéressant, et il serait bon que d’autres gens (non auteurs) viennent y puiser la bienveillance (autant envers les autres qu’envers soi-même).

    2. Bonjour, c’est déjà formidable que vous ayez lu son livre en plus de l’acheter. Alors lui faire un retour, encore mieux.
      Je vous comprends pour les parents. Les miens sont formidables mais j’ai été déçu par d’autres personnes…

  2. Bonjour, moi aussi le silence des gens à qui j ai donné un exemplaire (membres de ma famile et quelques autres personnes) ça m’a plus affecté qu’une remarque reçue qui fut bien reçue d’une personne qui était en court de lecture de mon livre.

    1. Oui, il est vrai que le silence des proches peut faire mal. C’est un exemple courant et douloureux que j’ai oublié de mentionné. Peut-être cela vaudrait-il la peine de les relancer, faire un rappel poli tout en leur offrant une porte de sortie pour sauver la face. quelque chose du genre « Je sais que tu es très occupé en ce moment, mais tu as eu le temps de lire mon livre ? »

    1. Excellente remarque! C’est très vrai. D’un autre côté, prendre les choses personnellement c’est faire la supposition qu’on est directement visé. C’est la supposition à éviter en premier lieu. Si c’est ce que vous faites, alors la suite n’a pas lieu d’être 😉

  3. Oh que oui ! Tu me donnes l’occasion de me servir de ta question délicate:
    Bonjour Jérôme | Tu te souviens de moi ? 74 ans, un premier livre, et cherchant des mots clés et peut-être un titre plus retentissant. « Je sais que tu es très occupé en ce moment, mais tu as eu le temps de lire mon livre ? »

    Louise Wiseman (Qué, Canada)

    1. Bonjour Louise. Bien sûr que je me souviens!
      Comme j’ai déjà dû te le dire, je ne fais pas de bêta-lecture. C’est un travail trop chronophage que je ne peux pas absorber. Mon emploi du temps ne me le permets pas. J’en suis sincèrement désolé, mais je reçois beaucoup de demandes de ce type et je me dois de donner la même réponse à tous.
      Concernant les mots-clés, je vais proposer le 30 novembre, une méthode pour trouver les meilleurs mots-clés pour son livre sur Amazon. Je te la recommande. Je l’applique pour mes propres livres avec de bons résultats.
      J’espère avoir répondu à ta question.

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