Les 3 livres qui ont changé ma vie d’auteur

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Vous êtes du genre à vous détendre sur la plage avec une romance de la collection Arlequin ou un polar de San Antonio ?

Si c’est le cas, vous pouvez passer votre chemin car ceux que je vous propose ici ne sont pas des livres de pure détente. Ces livres peuvent changer votre vie… comme ils ont changé la mienne.

Ce sont des livres qui remuent, qui grattent, qui poussent à écrire ou à tout envoyer valser pour enfin vivre comme un auteur. Et tant pis si le sable finit entre les pages. De toute façon, l’encre sèche mieux au soleil.

Je participe ici avec joie à l’événement interblogueurs 2025 organisé par Olivier Roland, sur le thème : « Les 3 livres qui ont changé ma vie. »

Vous trouverez sur son blog, « Des livres pour changer de vie » les chroniques et résumés de livres comme « Écriture : Mémoires d’un métier » de Stephen King en vous rendant ici : https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/ecriture-memoires-dun-metier/

Et si j’ai choisi de vous parler de ces trois ouvrages, c’est parce qu’ils ont réellement changé la mienne.

Ce ne sont pas des livres qui vous apprendront à écrire un roman ou à les vendre. Non. Ils vous enseigneront quelque chose de beaucoup plus important que cela et, pourtant, de largement sous-estimé : ce qu’implique vraiment le choix de devenir auteur.

Ils vous éclaireront sur les doutes, les efforts, l’impact des jours sans, et des jours avec.

Ce n’est ni glamour, ni reposant. Mais c’est la réalité. C’est le monde dans lequel on vit… et il vaut mieux le regarder en face avec les bons bagages si on ne veut pas se prendre un grand coup de pelle en pleine face.

1. Écriture : Mémoires d’un métier de Stephen King

J’avais 11 ans. Je passais un été dans la barre HLM de ma grand-mère… et je m’ennuyais comme un rat mort quand je suis tombé sur un vieux recueil de nouvelles de Stephen King. Mamie n’était pas très chaude pour que je le lise. Elle pensait probablement que ça me traumatiserait.

Raté. Ce fut une illumination.

Là, entre deux monstres et trois meurtres, j’ai compris : moi aussi, je voulais raconter des histoires. Moi aussi, je voulais terrifier, émouvoir, captiver. C’était comme découvrir qu’on pouvait devenir sorcier avec une machine à écrire.

Quand j’ai lu Écriture : Mémoires d’un métier, bien plus tard, j’ai retrouvé cette même énergie brute. Mais surtout, j’ai reçu une leçon magistrale : écrire, ce n’est pas avoir du talent. C’est avoir du clou. Littéralement.

L’anecdote du clou

King, ado, envoyait ses histoires courtes à des magazines pour qu’ils les publient.

Raté. Là encore, et pas qu’une fois.

Il a reçu un nombre incalculable de lettres de refus. Des courriers types. Sans conseil ni encouragement.

Du découragement, il en a probablement ressenti. Alors il l’a pris et il l’a cloué au mur. Littéralement. Il a planté un clou dans sa chambre et il a commencé à y embrocher toutes ces lettres de refus.

Quand le clou fut plein, il le remplaça par un plus long. Il en aurait eu pour refaire une charpente. Et pourtant, il continuait. Plus il échouait, plus il écrivait. C’est un peu comme si chaque « non » le rapprochait d’un « oui », à force de probabilité, ou juste de pure obstination.

Ce que ce livre m’a appris

Écrire, ce n’est pas attendre l’inspiration divine sous la douche. C’est s’asseoir, taper, rater, réécrire.

Encore. Encore. Encore. Et recommencer.

C’est accepter que 90 % de ce qu’on produit soit mauvais, voire très mauvais. Et que c’est très bien ainsi. Parce que si vous attendez d’avoir l’idée du siècle, vous mourrez centenaire avec une page blanche.

C’est ce que je transmets aujourd’hui à mes étudiants en autoédition : vous ne manquez pas de talent, vous manquez d’endurance. De rituels. D’habitudes.

King m’a appris à aimer l’échec, parce qu’il prouve qu’on joue. Et c’est en jouant souvent qu’on devient bon. Vous ne deviendrez jamais écrivain en relisant dix fois le même chapitre sans oser le publier. Vous le deviendrez en écrivant le suivant.

2. Comme par magie d’Elizabeth Gilbert

La créativité, cette petite chose qui vous observe en coin

Je suis du genre cartésien. J’ai l’imagination fertile, mais ce n’est pas pour cela que je crois aux fantômes, à l’astrologie ou aux petits lutins.

Je crois aux méthodes, à la persévérance et à la régularité.

Pourtant, Elysabeth Gilbert a réussi à me convaincre de l’existence d’une forme de magie en chacun de nous.

Dans « Comme par magie », Elizabeth Gilbert parle de la créativité comme d’un esprit vivant. Un souffle. Une entité qui vous choisit si vous êtes prêt à l’accueillir.

Oui, dit comme ça, on croirait un tuto de sorcellerie new-âge. Mais ça fonctionne. Parce que, pour une fois, on ne vous dit pas de dompter votre inspiration, mais de l’écouter.

Et d’éviter de lui gueuler dessus si elle tarde à venir.

Créer sans se juger (et sans vouloir créer l’œuvre du siècle)

Ce livre m’a appris une chose essentielle : la créativité est un chat peureux. Si vous lui hurlez dessus pour qu’elle soit brillante, elle part se cacher sous le lit.

Si vous l’accueillez avec douceur, en lui disant que tout va bien, que vous êtes juste là pour le plaisir… elle vient se lover sur vos genoux.

Depuis Comme par magie, j’écris avec plus de tendresse pour mes idées. Je les laisse venir, je les cultive, et je ne leur demande plus d’être parfaites. Je leur demande d’être vivantes. Et c’est beaucoup mieux ainsi.

Je préfère un texte bancal et vibrant qu’un chef-d’œuvre mort-né sous la pression du regard des autres. Ce livre m’a réconcilié avec le fait de créer pour créer, même si personne ne regarde.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’écris mes fictions sous un nom de plume (en fait DES noms de plume). Parce que je ne veux pas que mes romans soient pris dans l’étau d’un éventuel échec commercial et qu’on vienne me le jeter à la figure. J’écris en toute liberté et j’espère que cela se vendra. Mais si ce n’est pas le cas (et ça arrive)… ben c’est pas grave.

Et franchement, quel soulagement de comprendre qu’on peut écrire un mauvais poème et en être fier. C’est comme planter une graine sans garantie qu’elle pousse, mais avec le plaisir d’avoir les mains pleines de terre.

3. L’art subtil de s’en foutre de Mark Manson

Voici le livre qui m’a réconcilié avec une vérité méconnue, mais salutaire : on ne peut pas tout avoir.

Et surtout pas sans souffrance.

Vivre de sa passion, c’est magnifique. Mais cela implique de s’y coller même quand on n’a pas envie, de faire du marketing même si on préfère écrire, et de supporter le doute, les critiques, les absences de ventes.

Bref, de renoncer à l’idée que la vie d’auteur est une suite de cafés en terrasse et de signatures chez Gallimard.

La plupart des auteurs ne sont pas prêts à vivre de leur plume. Et ce n’est pas une question de style, de marketing ou d’argent… mais parce qu’ils ne sont pas prêts à en assumer les conséquences.

Toutes les conséquences.

La vie d’écrivain professionnelle est encore trop fantasmée. On s’imagine faire des dédicaces dans des salons, recevoir des courriers de fans et toucher de gros chèques de son éditeur.

La réalité, ce sont des heures passées à corriger un texte, à publier sur les réseaux sociaux, à chercher des commentaires de lecteurs et à optimiser ses pubs sur Amazon.

Et le secret, c’est qu’il faut aimer ça.

Choisissez vos emmerdes

Mark Manson le dit bien mieux que moi : il n’existe pas de vie sans problèmes.

Il n’existe que des vies où l’on choisit les problèmes qu’on est prêt à supporter. Grâce à lui, j’ai choisi les miens.

Réécrire un chapitre qui ne fonctionne pas. Débugguer une pub Amazon. Réfléchir pourquoi je me suis planté sur un lancement.

Et vous savez quoi ? Ces problèmes-là, je les aime. Parce qu’ils sont à moi. Ils sont le prix de mon choix. Je préfère mille fois me battre pour vendre un livre écrit avec mes tripes, que m’endormir au bureau à pondre des PowerPoint sans âme.

Les PowerPoint, j’ai déjà donné. Et plus jamais !

Ce que ce livre m’a ancré dans le crâne

Il n’y a pas de version facile du rêve d’auteur. Il y a une version choisie. Et tant qu’on croit qu’on peut éviter les difficultés, on reste spectateur.

Le jour où j’ai accepté que les problèmes fussent nécessaires au bonheur, j’ai commencé à me sentir libre.

Car la souffrance choisie n’est pas une punition, c’est une direction. Et dans ce monde où tout le monde veut être aimé, applaudi, liké, ce livre vous apprend à préférer le vrai au flatteur, le chemin au podium.

Et ça, pour un auteur, c’est une bénédiction.

Ces trois livres ne m’ont pas appris à vendre un roman, à choisir une catégorie Amazon ou à rédiger une accroche de 4e de couverture. Ils m’ont appris bien mieux :

  • à persévérer (merci King),
  • à créer avec douceur (merci Gilbert),
  • à choisir mes sacrifices avec panache (merci Manson).

Ils ne sont pas des guides techniques, mais des boussoles intérieures. Ils m’ont accompagné quand j’avais envie de tout arrêter. Quand je croyais que je n’étais pas assez bon. Quand j’avais peur du regard des autres. Et ils m’ont donné, chacun à leur manière, une réponse : avance.

Même à tâtons. Même à côté. Mais avance.

Si vous êtes auteur, ou que vous hésitez à le devenir, ces livres vous feront l’effet d’un bain de mer à 6 h du matin : froid mais vivifiant. Les vagues qui bousculent sont celles qui réveillent le mieux.

Et vous, quels livres ont changé votre vie d’auteur ? Je vous invite à les partager en commentaire.


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