Comment faire sa Bucket List et réaliser ses rêves

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Si vous êtes comme moi, l’écriture et la publication de votre livre font partie de vos rêves depuis très longtemps. Depuis votre enfance peut-être. C’est pourquoi aborder le sujet de la bucket list et de l’achèvement de nos rêves dans un blog dédié à l’écriture et à l’auto-édition ne me choque pas. Après tout, combien des lecteurs de ce blog rêvent-ils de vivre de leur plume ? Presque 35 % si j’en crois le sondage que j’avais lancé il y a quelques semaines. Ce n’est pas négligeable.

Cependant, la bucket list va bien au-delà d’un seul rêve à réaliser. Elle concerne tous ceux que vous voulez voir devenir réalité avant l’heure fatidique de votre disparition. Elle est, en cela, supérieure aux listes du genre « Tout ce que je veux faire avant d’avoir 30/40/50 ans », car elle ne fixe pas d’échéance. Vous avez toute la vie pour les réaliser et vous restez libre de changer votre liste ou de l’adapter si l’envie vous en prend.

Comme toujours, c’est vous qui décidez 😉

À quoi sert de faire une bucket list ?

« Il n’est pas de vent favorable pour qui ne connaît pas son port. » Sénèque, 4 av. J.-C. — 65 apr. J.-C.

Vous connaissez sans doute des personnes qui voudraient « réaliser leurs rêves », mais qui, lorsque vous leur demandez quels sont ces rêves, sont incapables de vous répondre.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles n’ont pas pris le temps d’y réfléchir. Cela n’a rien de répréhensible, mais quelles sont leurs chances de les réaliser si elles ne les connaissent pas ? Ceux qui ont répondu zéro ont gagné leur poids en cacahuètes.

Le but d’une bucket list n’est donc pas de rêver les yeux ouverts en se disant « Qu’est-ce que ce serait bien si… ». Non madame ! La bucket list sert à trouver ses cibles et à se mettre en marche pour les atteindre.

Vous ne ferez donc plus partie de ceux qui rêvent leur vie, mais de ceux qui la vivent.

Rédiger sa bucket list

Qu’est-ce qu’un rêve ?

Avant de faire une liste de « quoi que ce soit », il est préférable de définir ce « quoi que ce soit » si on ne veut pas se perdre en chemin. Il est, en effet, facile de confondre rêve et désir, car ils se ressemblent beaucoup. Ils nous laissent pensifs et stimulent notre imagination. Mais ce sont deux concepts très différents qui ne vous mèneront pas du tout au même endroit si vous les suivez.

Un rêve, c’est grand

C’est avant tout quelque chose de grand et d’enthousiasmant qui vous habite depuis longtemps sans perdre en intensité malgré les années. Un désir, en revanche, est une envie plus passagère et surtout beaucoup moins intense. On peut plus facilement renoncer à un désir qu’à un rêve.

On rêve d’escalader le Mont Blanc et on désire manger une crème Mont-Blanc. Vous voyez que nous ne sommes pas du tout sur la même échelle en termes de grandeur et d’intensité. 😉

Un rêve c’est positif

Contrairement à un désir, un rêve est toujours un concept positif. Le rêve représente quelque chose que vous voulez atteindre et non quelque chose que vous voulez fuir.

Par exemple, vous rêvez de vivre de vos écrits et vous désirez quitter ce travail qui vous saoule. Le premier est une motivation positive (vous voulez quelque chose), le deuxième est négative (vous fuyez quelque chose). Les motivations positives sont généralement plus puissantes sur le long terme.

Assurez-vous donc, quand vous rédigerez votre bucket list, d’écrire vos rêves sous la forme positive. N’écrivez pas ce que vous ne voulez plus, mais ce que vous aimeriez à la place.

Un rêve, c’est dur

Enfin, un rêve représente presque toujours un minimum de défi pour celui qui le porte. Si cet objectif est porté au rang de rêve et non de désir, c’est parce qu’il revêt un côté inatteignable. Peu importe l’obstacle qui se dresse devant vous (argent, peur, technique, etc.), il est suffisamment grand pour que vous ne l’ayez pas encore réalisé.

Combien de rêves y inscrire ?

Il n’y a pas de chiffre idéal bien sûr. J’ai personnellement choisi d’en mettre 10, car cela me paraît suffisant. Certaines personnes font des bucket list de 50, voire 100 rêves, mais je ne trouve pas cela pertinent.

Tout d’abord, parce qu’ils se retrouvent bien souvent avec une longue liste de désirs or ce n’est pas le propos. Vous pouvez très bien inscrire « Voir l’intégral des 10 saisons de Friends en DVD » ou « Planter des fraises » sur votre liste… c’est bien, mais ce ne sont pas des rêves. À moins que vous ne viviez toute l’année dans le cercle polaire, ce sont des désirs que vous pourrez satisfaire au prix de quelques heures passées chez vous et d’un abonnement à Netflix. Rien d’enthousiasmant.

Ensuite parce que, comme je l’ai dit plus haut, un rêve est difficile à réaliser. Cela demande beaucoup de motivation, de temps, de moyen et, parfois, beaucoup de chance. Il est très difficile (voire impossible) de réaliser les 10 rêves que vous écrirez sur votre bucket list. Alors imaginez-vous vouloir en réaliser 100… !

Comment trouver ses rêves ?

La question peut sembler étrange, mais vous verrez vite que, si les 4 ou 5 premiers vous viennent facilement à l’esprit, vous aurez besoin de réfléchir pour les suivants.

L’être humain est ainsi fait. Si nous avons en permanence l’impression de déborder d’envies, de rêves et de désirs inassouvis, nous nous retrouvons souvent sans voix lorsqu’on nous demande « Mais qu’est-ce que tu veux ? ». Rassurez-vous, vous n’êtes pas une exception.

Nota Bene : Je sais qu’il existe des sites qui proposent une liste toute prête de plusieurs dizaines de rêves à mettre dans votre bucket list, mais je vous invite à ne pas vous en servir.

Soyons sérieux deux minutes. Ce sont de vos rêves dont nous parlons, nom d’une pipe ! Pas d’une liste de courses pour Noël ! Elle doit être le résultat de votre réflexion et non d’un copier/coller depuis le blog d’un autre. Si vous n’êtes pas prêt à faire ce premier effort, autant vous arrêter tout de suite car votre démarche est vouée à l’échec.

1# No limit

Pour commencer, rédiger un premier jet de bucket list sans aucune contrainte.

Ne vous préoccupez pas de la différence entre rêve et désir et ne prêtez aucune attention aux éventuelles contraintes techniques, de temps ou d’argent. Si vous voulez écrire « Visiter la planète Mars », « Construire une vraie maison en chocolat » ou « Chevaucher une licorne », faites-le !

Cette liste est celle que vous donneriez au génie d’Aladdin si vous aviez un nombre de vœux illimité, alors faites-vous plaisir. Écrivez-en 20, 100 ou 1 000. A ce stade, cela n’a pas d’importance. Vous la réduirez après.

Si la méthode du Mindmapping vous convient, n’hésitez pas à l’utiliser. Elle est particulièrement adaptée à ce travail.

Le but de cette étape est de vous donner accès à vos envies profondes. Si vous vous autocensurez avec ce que vous pensez être des obstacles ou des contraintes, vous risquez de vous retrouver avec une bucket list de rêves mesquins qui ne vous satisferont que partiellement si vous les atteignez.

Fixez des limites

« Mais… ! On avait dit “No limit” !? »

Oui, je sais. Mais il faut bien revenir sur terre à un moment ou à un autre.

Vous devez normalement avoir une liste de bien plus de 10 « vœux ». Il est temps de la réduire.

Commencez par enlever tous les désirs. Toutes les envies fugaces, sans envergure ou trop faciles doivent disparaître.

Ensuite, enlevez toutes celles qui relèvent du délire (c’est le moment de dire au revoir à la licorne) ou transformez-les. Peut-être que, en lieu et place de la licorne, posséder un véritable cheval et apprendre à le monter serait un vrai rêve pour vous.

Ne vous prenez pas encore la tête à savoir comment vous allez y arriver. C’est trop tôt pour cela et cela risque de vous décourager. Contentez-vous d’enlever ceux qui relèvent du fantastique ou de la science-fiction et gardez ceux qui sont dans le domaine du possible.

Possible ne veut pas dire facile ! Ce n’est pas parce que vous n’avez pas le temps ou les moyens aujourd’hui de réaliser votre rêve que vous devez l’enlever de votre bucket list. Réaliser sa bucket list prend des années (voire des dizaines d’années). Vous aurez peut-être cette opportunité dans 2, 5 ou 10 ans. Ne cédez pas à la facilité en ne retenant que des choses faciles. Voyez grand et voyez loin !

Précisez votre bucket list

Maintenant que vous avez votre liste d’une dizaine de rêves, il est temps de rentrer dans le détail en fixant le point à partir duquel vous considérerez votre rêve comme accompli.

Prenons l’exemple de la vidéo en introduction. J’avais un rêve : aller à Florence.

Imaginons que je me sois contenté de faire une escale, en avion, à l’aéroport de Florence. J’aurais vu les pistes d’atterrissage et le Duty Free florentins. Techniquement, je serais allé à Florence, mais aurai-je considéré mon rêve comme accompli ? Je peux vous garantir que non.

Je voulais marcher dans ses rues, admirer son architecture et visiter ses musées. C’est en faisant cela que j’ai pu considérer mon rêve comme réalisé.

C’est le travail que vous devez faire pour chaque point de votre bucket list. Posez-vous simplement la question pour chacun d’eux : « Comment saurai-je que j’y suis arrivé ? ». Si vous ne pouvez pas répondre à cette question, c’est que votre rêve n’est pas assez précis.

« Je veux aider les autres » est par exemple un rêve magnifique, mais vous pouvez aider les autres en soignant des lépreux de Jakarta ou en donnant un renseignement à un touriste perdu dans votre ville. À vous de voir à quelle hauteur vous placez la barre.

Réaliser ses rêves

Un pas après l’autre

Votre bucket list est terminée. Félicitations !

Vous devez vous attaquer à l’étape suivante : les rendre réels.

Pour cela, vous devez absolument éviter de vous décourager face à l’ampleur de la tâche, et le meilleur conseil que je peux vous donner pour cela, c’est de les découper en sous-objectifs.

Si vous n’avez jamais fait d’alpinisme et que votre ambition est de gravir l’Everest, vous commencerez par vous former aux bases de l’escalade. Vous grimperez ensuite la montagne la plus proche de chez vous, puis le Mont-Blanc, puis le Kilimandjaro, etc. pour finir par le toit du monde.

Si vous essayez de grimper l’Everest sans préparation, en tong et t-shirt, vous laisserez vite tomber et vous en conclurez que c’est impossible.

Un pas après l’autre. Chaque pas sera plus facile que le précédent.

Si vous vous demandez quelle est la première étape de la réalisation de votre rêve, posez-vous la question suivante : « Pourquoi ne l’ai-je pas encore fait ? »

Identifier l’obstacle qui se dresse devant vous est la première étape pour l’abattre ou le contourner.

Le facteur chance

Il peut malheureusement arriver que la réalisation de vos rêves ne dépende pas entièrement de vous. Le facteur chance a parfois son mot à dire, et c’est la raison pour laquelle la réalisation de votre bucket list peut prendre des années.

En revanche, votre préparation et votre motivation à mettre toutes les chances de votre côté dépendent entièrement de vous. Il vous appartient de réduire l’influence de la chance au minimum et d’être prêt à foncer dès qu’une opportunité se présente à vous. Elle ne se présentera peut-être pas deux fois.

Si votre rêve est de gagner au loto, vous êtes tributaire des « boules du bonheur », mais cela ne vous empêche pas d’étudier les lois de la probabilité pour choisir vos numéros gagnants d’une façon qui ne devra plus rien au hasard.

Est-ce que ce sera suffisant pour toucher le jackpot ? Peut-être pas, mais vous aurez fait tout ce qu’il fallait pour que ça arrive.

Il reste une chose importante à savoir sur nos rêves : ils évoluent avec les années. Nous ne rêvons pas des mêmes choses à 20 ans et à 40, c’est normal. Il ne faut donc pas hésiter à revenir de temps en temps sur sa bucket list pour la modifier.

De plus, notre insatisfaction maladive nous pousse toujours à trouver un nouveau rêve lorsque nous en avons accompli un. Autant dire que c’est une histoire sans fin.

Et vous? Avez-vous déjà accompli un de vos rêves? Racontez-le dans les commentaires et dites-nous quelle satisfaction vous en avez retirée. Donnez-nous envie de réaliser nos rêves.

Image parDaniel Byram de Pixabay 


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Une réponse

  1. Il y a peut-être dix ans, ma Bucket List était royalement simple et très compliquée à la fois, avoir enfin une vie de famille et, sur le plan « artistique », juste finir quelque chose ! Le premier rêve s’est accompli en 2008-2009 suite à la rencontre de ma future femme et la naissance de mon fils. Le second s’est accompli en 2011 quand j’ai fini le projet qui me trottait dans la tête depuis quelques 8 années auparavant, sous la forme d’un scénario en anglais. C’était une surprise et une énorme satisfaction. Dans ma grande folie j’ai même essayé de prendre contact à distance avec des agents de scénaristes, sans succès bien sûr, ça ne marche pas comme ça (j’ai même déposé le scénario sur le site de la Writer’s Guild of America). J’ai retranscrit le scénario en court roman en 2013, en français et en anglais, et j’en ai écrit un autre dans la foulée, en français, que je ne devais réviser que 3 ans plus tard. Ma bucket list avait entretemps pris fin quand je n’ai réussi à intéresser personne à ma création, famille, amis ou autres. Pas grave, je finirai cette histoire en trois tomes pour moi, à mon rythme car rien ne presse. Il faut juste que je me sorte cette histoire de la tête. Voilà toute la triste réalité de ma bucket list actuelle, une seule entrée, une seule obsession, et pas trop d’espoir en dehors de ma satisfaction personnelle, c’est déjà ça. Je ne sais même plus à quel moment j’ai arrêté de rêver, en plus.

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