Vendre son livre en librairies | la méthode

Vendre son livre en librairie
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Vendre son livre en librairies, c’est une consécration pour un auteur. Un peu comme d’être retenu par un éditeur, mais avec une différence notable : avoir son livre présent dans des points de vente comme la FNAC, Cultura, Espace culturel Leclerc ou n’importe quelle librairie française ou francophone ne dépend que de vous.

Pour cela, vous avez seulement besoin de temps et de courage, car être référencé dans les catalogues des libraires peut être un parcours semé d’embûches. Comme d’habitude, on n’a rien sans rien, mais c’est possible à condition de bien comprendre comment les livres sont distribués et référencés dans les librairies françaises, la différence entre ces deux notions et les avantages et inconvénients de chaque méthode pour toucher de nouveaux lecteurs potentiels.

Vendre son livre en librairies, est-ce que cela en vaut la peine ?

Je réponds oui sans hésiter à condition de le faire intelligemment et de ne pas s’attendre à un raz de marée de ventes supplémentaires aussitôt le référencement terminé. Cela ne fonctionne pas comme cela.

Tout d’abord, mon expérience m’a plusieurs fois montré que le vente d’un ebook sur le site d’un libraire a peu ou pas d’intérêt (je ne parle évidemment pas des plateformes de drop shipping comme Amazon, iBook ou Kobo). Vendre un ebook sur le site d’une librairie suppose en effet que la librairie bénéficie d’un trafic important, ce qui n’est pas systématique.

De plus, les marges des libraires sur les ebooks sont trop importantes pour espérer dégager une rentabilité intéressante. C’est la raison pour laquelle je préfère garder mes ebooks sur Amazon ou, encore mieux, en vente directe et exclusive sur mon site (comme c’est le cas pour « Vendre son livre quand on n’a pas le temps [et pas d’argent] »).

Vendre son livre en librairies reste intéressant, mais essentiellement pour les livres papier, car cela place votre roman dans les habitudes d’achat des lecteurs potentiels. Tout le monde n’achète pas ses livres sur Amazon ou Kobo. Une part non négligeable de lecteurs restent fidèles à une librairie que ce soit une chaîne comme la FNAC ou Cultura ou un libraire de quartier.

Vous avez donc tout à gagner à être présents dans ses librairies, même si l’opération est moins rentable qu’en vente directe.

Référencer son livre
Référencer son livre pour être présent dans le catalogue de tous les professionnels du livre

Faut-il être référencé pour vendre son livre en librairie ?

Avant tout, il faut bien comprendre la différence entre le référencement et la distribution.

La distribution, c’est amener physiquement votre livre dans une librairie afin que le libraire le pose bien en vue dans ses rayons (ou sur une étagère poussiéreuse au fond). Cela suppose donc toute la partie logistique d’impression, de livraison (par la Poste ou par livreur) et de facturation à la librairie.

Le référencement consiste à inscrire son livre sur l’un des catalogues en ligne consultés par les libraires et autres professionnels du livre (médiathèque, collectivité, etc.). En effet, tous ces professionnels ne commandent pas sur Amazon, mais sur des sites spécialisés comme Dilicom ou la Société Française du Livre.

En tant qu’autoédité, votre capacité de distribution est donc très limitée. À moins d’investir des dizaines de milliers d’euros dans l’impression, des véhicules de livraison et des démarcheurs commerciaux, votre rayon d’action se limite aux librairies situées dans votre secteur géographique.

Avoir votre livre référencé, par contre, permettra à n’importe quel lecteur de demander votre roman à n’importe quel libraire français ou francophone pour qu’il le commande à un fournisseur.

Donc, pour la faire courte : oui, vous devez absolument être référencé pour vendre votre livre en librairies. Mais cela ne signifie pas que votre livre apparaitra physiquement sur les rayonnages des librairies. Pour cela, vous devrez passer par la case « Distribution » mentionnée plus haut.

Deux méthodes pour référencer son livre en librairie

Avoir son livre référencé en librairie est un avantage certain, et comme toutes les bonnes choses, ce n’est pas gratuit. Il y a un prix à payer, vous n’y couperez pas, mais vous avez le choix sur la monnaie utilisée :

  • Des heures en le faisant vous-même,
  • Des euros en le confiant à un prestataire.

Je vous donne ici mon avis personnel sur ces méthodes. Vous verrez qu’il est plutôt tranché. Vous êtes évidemment libre de vous faire le vôtre.

1 — Référencer son livre soi-même avec Dilicom

Si vous avez du temps à revendre, alors vous voudrez peut-être référencer votre livre vous-même. Si c’est le cas, sachez que vous vous lancez dans une aventure épique dont peu d’auteurs sont revenus avec l’intégralité de leurs cheveux (vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenu).

La première étape consiste donc à s’inscrire sur les sites de référencement les plus sollicités par les libraires comme Dilicom ou la Société Française des Livres (il y en a d’autres, comme Décitre, mais je ne parlerai que des deux plus importante).

Dilicom (Distributeurs LIbraires COMmunication) est une société détenue par une association de libraires et le groupe Hachette. C’est l’un des deux catalogues les plus utilisés avec plus de 8000 points de vente et plus de 15 000 éditeurs.

Dilicom est également le gestionnaire du Fichier Exhaustif du Livre qui référence plus de 1,4 million de titres.

Pour référencer votre livre sur Dilicom, vous devrez d’abord vous inscrire en tant que fournisseur et, déjà à ce stade, les difficultés commencent.

Afin de vous enregistrer, vous devrez fournir deux informations qui ne sont pas sans conséquence : votre numéro SIRET et votre numéro de TVA intracommunautaire.

Le numéro SIRET n’est pas très compliqué à obtenir, et la plupart des autoédités en obtiennent un en se déclarant micro-entrepreneur (ce qui N’est PAS une obligation). Pour cela, vous devez vous déclarer en tant que micro-entrepreneur sur le portail autoentrepreneur, puis vous déclarer à l’INSEE pour obtenir votre numéro SIRET. Pas passionnant, mais très faisable.

Le numéro de TVA intracommunautaire, c’est une autre paire de manches, car les micro-entrepreneurs n’en possèdent pas. L’un des gros avantages de la microentreprise est de ne pas être soumis à la TVA jusqu’à un seuil rarement atteint par un autoédité en termes de chiffre d’affaires (34 400 euros HT par an).

Pour obtenir ce numéro, vous devrez donc créer une société au sens classique du terme (SA, SARL, EURL) ou bien vous déclarer comme étant soumis à la TVA, même en tant que micro-entrepreneur.

Pour moi, cela revient à mettre volontairement sa tête sur le billot pour profiter de la vue… mais c’est vous qui voyez hein 😉

vendre son livre en librairies
La distribution c’est 50% du travail pour vendre son livre en librairies

2 — Référencer son livre soi-même avec la SFL

La Société Française du Livre est le deuxième gros catalogue de référencement pour vendre son livre en librairies. C’est une filiale de la FNAC et il est très consulté par les collectivités et de nombreux points de vente et librairies françaises et francophones.

Pour inscrire son livre dans leur catalogue, pas de formulaire en ligne. Vous devez leur écrire à l’adresse email suivante : fournisseurs@sfl.com ou à l’adresse postale : 3, avenue Charles Lindbergh, ZA du Haut de Wissous, 91320 Wissous.

La SFL se met ensuite en contact avec vous pour vous demander toutes les informations requises et roule ! Rien de très compliqué ici.

Mais (car il y a un « mais »), il faut bien prendre conscience de deux points importants :

1 — Être référencé à la SFL ne vous référence pas automatiquement à la FNAC.

Et non ! Ne me demandez pas pourquoi. C’est comme ça. Pour vendre votre livre aux lecteurs potentiels de la FNAC, vous devrez procéder à un second référencement directement auprès de la FNAC.

Pour cela, même principe que pour la SFL, mais aux adresses suivantes : ref.livres@fnac.com ou FNAC référencement Livres — 9 rue des bateaux-lavoirs — 94768 Ivry-sur-Seine par voie postale.

C’est toujours énervant de faire deux fois le même travail, mais ce n’est pas la mer à boire. En revanche le point suivant est, pour moi, rédhibitoire.

2 — La SFL vous considère comme un fournisseur et impose une remise

C’est donc à vous que revient la charge de :

  • faire imprimer votre livre en un nombre suffisant d’exemplaires et les stocker,
  • procéder aux envois par voie postale (à votre charge, car les prix de la SFL sont franco de port)
  • établir et envoyer une facture pour obtenir votre paiement,
  • faire le suivi des paiements et relancer si nécessaire.

Cela n’a l’air de rien, mais tout cela demande un temps et un travail non négligeable que vous devrez prendre en compte dans le calcul de votre rentabilité, car la SFL impose à tous les fournisseurs une remise systématique de 40 % sur le prix public.

Si on ajoute à cela les frais postaux, vous devez prendre conscience que vous passerez sans doute des heures à gérer de la logistique, de la comptabilité et des litiges (la SFL a une réputation de mauvais payeur) pour un gain financier faible, voire négatif.

Ça fait envie, hein ?

3 — Déléguer à une plateforme

Je prône généralement le DIY (« Do It Yourself » ou « Faites-le vous-même » en anglais), car je pense qu’un auteur doit garder au maximum le contrôle sur ses œuvres et son activité. Si le slogan de ce blog est « Prenez en main votre vie d’auteur », ce n’est pas par hasard 😉.

En revanche, je ne pense pas que ce contrôle soit à conserver coûte que coûte au détriment d’éléments importants comme l’efficience ou la rentabilité. C’est la raison pour laquelle, je vous invite à passer par un prestataire comme Bookelis, Librinova ou Books On Demand (BOD) pour cette partie spécifique (pour le reste, continuez à faire les choses vous-même).

Une image valant mille mots, je vous propose un petit tuto en vidéo afin de montrer comment référencer votre livre en 30 minutes sur tous les catalogues cités plus haut, avec un minimum de prise de tête et pour la modique somme de 19 € (payable une seule fois) avec Books On Demand.

C’est parti…

Une fois fait, vous n’avez plus à vous occuper de rien. Impression, envoi, facturation… tout est pris en charge par BoD qui vous enverra vos droits d’auteur directement sur votre compte sans rien vous demander.

La méthode pour vendre son livre en librairie

Maintenant que votre livre est référencé, vous vous dites peut-être que vous allez maintenant vendre votre livre en librairies… et bien non.

Référencer son livre papier, c’est comme publier son ebook sur Amazon. Si personne ne sait qu’il existe, personne ne le commandera et votre livre végétera dans l’oubli et l’indifférence générale.

Que ce soit pour vendre son livre en librairies ou en ligne, vous devez vous faire connaître et faire connaître votre roman.

(Lisez l’article « Faire connaître son roman [même quand c’est le premier] »)

En ligne, cela passe par un marketing de contenu, la collecte d’email, la mise en place d’une newsletter et les réseaux sociaux.

En librairie, cela passe par le porte-à-porte. Prenez votre valise de VRP, chargez la Laguna, brossez-vous les dents et allez rencontrer les professionnels proches de chez vous. Ils sont plus nombreux que vous le croyez.

Les professionnels du livre à contacter

Il y a les libraires de quartier. Je vous conseille évidemment de les contacter, car ils ont souvent une clientèle fidèle que vous ne trouverez pas en ligne. Hélas, c’est souvent chez ces commerçants que l’accueil laisse le plus à désirer. La plupart sont adorables. Ils aiment les livres et les auteurs d’où qu’ils viennent. Mais il existe encore une minorité de pisse-froid qui feront la moue à la simple évocation du mot « auto-édité ».

Mon conseil : chouchoutez les premiers et tournez le dos aux seconds. Ces « commerçants » qui n’en ont que le nom vivent leurs dernières heures.

Les grandes chaînes spécialisées (Fnac, Cultura, Leclerc) ou généralistes (Carrefour, Intermarché, Leclerc) font beaucoup moins la fine bouche. Ils savent que les auteurs locaux amènent du monde lors des séances de dédicaces et ils vous accueilleront très volontiers.

Trop volontiers peut-être, car les auteurs indépendants sont nombreux à prendre contact avec eux et la liste d’attente est souvent longue (un responsable librairie près de chez moi compare son agenda à celui d’un ophtalmologue : D). N’hésitez donc pas à réserver vos créneaux plusieurs mois à l’avance pour vos dédicaces.

Lisez l’article « Réussir sa séance de dédicace »

Enfin les collectivités sont toujours en quête d’activité dans les médiathèques, en particulier pour les enfants. Prenez contact avec votre mairie ou votre communauté d’agglomération pour rencontrer les responsables et venez avec des suggestions d’activité (lecture, jeux, atelier d’écriture, théâtre, etc.). Le but ici n’est pas forcément de vendre des livres, mais plutôt de vous faire connaître auprès de la population du coin… et si un journaliste passe « par hasard » et pond un petit article dans la feuille de chou locale, c’est encore mieux 😉

Comment distribuer son livre en librairie.

Avant toute chose, le porte-à-porte est une activité de contact et de relation de confiance. Beaucoup va donc dépendre de votre personnalité et/ou de votre préparation.

Quel que soit votre degré d’aisance avec les autres membres du genre humain, je ne peux que vous conseiller de vous préparer. En allant voir un libraire, vous devez savoir :

1 — Expliquer votre démarche : qui vous êtes, d’où vous venez et ce que vous attendez de votre échange. Les commerçants sont généralement des gens très occupés. Faites — leur gagner du temps, ils apprécieront.

2 — Être en capacité de raconter clairement de quoi parle votre livre et dans quel genre vous le classez. N’hésitez pas à d’abord faire un tour de la librairie afin de proposer un emplacement d’exposition pour votre livre et ayez toujours un exemplaire sur vous pour rassurer le libraire sur sa qualité.

Si vous êtes du genre timide et mal à l’aise avec les gens, vous pouvez utiliser une technique de réduction du stress. Très efficace, je l’utilise également avant les séances de dédicace.

Si le libraire se montre intéressé, vous pouvez lui proposer de laisser votre livre en dépôt-vente et éventuellement de compléter avec une séance de dédicace.

Le dépôt-vente est assez rassurant pour la libraire, car il n’a rien à perdre. Vous lui laissez quelques exemplaires de votre roman avec une commission intéressante (30-40 % sont ceux que l’on observe généralement) pour une période déterminée.

Il met votre livre en rayon et (normalement) le recommande à sa clientèle.

À la fin de la période, vous récupérez les invendus et le libraire vous reverse le montant des ventes moins sa commission.

C’est sans risque pour le libraire et l’occasion pour vous d’être découvert par de nouveaux lecteurs.

Si vous organisez une séance de dédicace, alors n’oubliez pas d’en faire la promotion de votre côté. Journaux et radio locaux, événements Facebook, flyers, affiches… faites de votre mieux pour attirer du monde. Plus vous attirerez les foules, plus le libraire sera content. N’oubliez pas que vous vous engagez sur le long terme. La relation doit être gagnant-gagnant.

La relation avec le libraire doit être gagnant-gagnant
La relation avec le libraire doit être gagnant-gagnant

Au final, vendre son livre en librairies requiert les mêmes éléments que le vendre en ligne : un référencement dans un catalogue consulté par le plus grand nombre et une communication marketing efficace pour le faire savoir. Ils sont comme la farine et le levain, indispensables l’un et l’autre pour faire lever la pâte à pain. Si l’un des deux manque, c’est raté !

Votre livre est-il référencé en librairie ? Êtes-vous passé par un prestataire ? Si oui, lequel et en êtes-vous satisfait ? Quelle est votre expérience avec les libraires ?

Dites-le-moi dans les commentaires.


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9 réponses

  1. Merci pour cet article qui tombe à pique !! C’est justement sur le liste des choses à faire ce mois-ci 😁 j’avais repéré la plateforme Dilicom mais je ne pensais pas que c’était aussi compliqué et j’avais surtout la naïveté de penser que cela suffirait 😅 je vais donc suivre ton conseil ! 😉 Et merci pour ce tuto, toujours utile quand il s’agit de démarches informatiques 🙄

  2. Un de mes amis s’était renseigné pour moi dans une des plus grandes librairies de la région, chouette, ils voulaient bien prendre mes livres. J’y suis allé, déjà on a l’impression de tomber comme des cheveux sur la soupe, mais bon, ils avaient en effet quelques romans auto-édités en rayon. Chouette. J’avais cinq exemplaires de chacun de mes deux titres avec moi, il m’en prend… un. OK… et il le place.. avec les auto-édités, dans un rayon libellé « revue ». Inutile de dire que l’espoir de vendre cet unique exemplaire est quasi nul… Il prend 30%, au cas où par miracle il le vendrait… Bon, au moins je saurais quoi mettre dans un « bon de dépôt » pour la prochaine fois, voyons le positif…

    (5/5)
    1. Certains libraires n’ont pas compris le principe. C’est malheureux, mais ce sont souvent les mêmes qui se plaignent de la concurrence déloyale des revendeurs en ligne… On ne pourra pas refaire le monde, hein!
      Propose lui une séance de dédicace. Cela te permettra de te faire connaître et c’est un exercice aussi agréable que formateur. Je te le recommande vivement.

  3. Bonjour Jérôme.
    Encore bravo pour cet article qui, de mon point de vue, est complet. Mes déconvenues avec les librairies que j’ai démarché et même les chaines comme Cultura étant nombreuses, je passe là-dessus. Toutefois, il y a des éléments qui paraissent mineurs qu’il faut prendre en compte ; à savoir : le genre de votre ouvrage et le moment où vous le proposez.
    Le genre : la librairie étant une entreprise, en général, la ou le libraire mettra en avant le genre qui se vend bien : en général, les romans et ses déclinaisons. Par ailleurs, même si votre libraire vous aime bien, vous passerez forcément après les Musso, Nothomb et autres locomotives littéraires. Logique.
    Le moment : si vous vous présentez en période de prix littéraires, autrement dit, au moment où la librairie est inondée d’ouvrages et que le jeu de l’offre et de la demande par en vrille, il y a peu de chance de trouver votre place dans les vitrines ou en tête de gondole.
    Qui plus est, lors d’évènements, tels, le Salon du livre jeunesse, le festival d’Angoulême, Halloween, Noë,l etc ; si comme moi vous êtes un auteur de niche, vous êtes battu d’avance. Évitez par ailleurs de vous pointer en période d’inventaire, vous vous feriez étriper.
    À noter, qu’il y a un secteur qui est souvent négligé : le réseau des bibliothèques. Ce n’est pas simple d’y accéder, mais quand on y est, cela se traduit (dans mon cas par exemple) par quelques dizaines d’exemplaires vendus. Ce qui est toujours bon à prendre. Conclusion paradoxale : ne lâchez rien. Faites quand même feu de tous bois. À un aut’ soleil, Jérôme. Portez-vous bien.

    (5/5)
    1. Merci pour ce commentaire très pertinent.
      A cette liste, j’ajouterai la période de Noël dans les grandes chaînes. Généralement les rayons sont blindés d’offres et de promo et ils n’ont pas de place pour accueillir les auteurs en dédicace. Il vaut mieux ne pas compter sur eux pour booster ses ventes à cette période.

  4. Article très riche d’informations.
    Une question persiste pour moi.
    Pour proposer un dépôt-vente et une séance de dédicaces, est-il préférable d’être référencée chez BOD?
    Quelles solutions ?

    Merci.
    Angélique

    (5/5)
    1. Bonjour,
      Pas besoin d’être référencé pour organiser un dépot-vente ou une séance de dédicace. Il suffit de prendre contact avec le libraire et de s’arranger avec lui.

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