Réussir sa séance de dédicace (2/2)

Réussir sa séance de dédicace 2
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Après une bonne semaine à avoir assimilé les conseils de la première partie de ce dossier sur les séances de dédicace, voici, comme promis, la 2ème et dernière partie.

Nous rentrons ici dans le vif du sujet à savoir : comment atteindre son objectif en nombre d’exemplaires vendus (ou en chiffre d’affaires) tout en faisant de cet événement un moment aussi agréable pour vous que pour vos futurs lecteurs.

Gardez à l’esprit qu’une séance de dédicace doit être un moment agréable pour tout le monde. Ne vous prenez pas pour un vendeur de voitures d’occasion aux dents mal blanchies, prêt à tout pour écouler son stock. Nope ! Vous êtes un écrivain, un artiste, et vous êtes là pour rencontrer vos lecteurs et agrandir cette communauté en écoulant quelques exemplaires.

L’aspect financier de l’opération n’est là que pour allier l’utile à l’agréable.

IV — L’état d’esprit

Avant la rubrique toujours attendue des trucs et astuces, un petit mot sur l’état d’esprit qui doit être le vôtre pendant une séance de dédicace. Car sans le bon état d’esprit, toutes les techniques du monde ne vous seront d’aucune utilité.

Une séance de dédicace est une occasion d’être en contact direct avec des lecteurs, de vrais gens et non plus des commentaires presque anonymes sur votre écran. Qui plus est, des individus qui sont venus faire leur course un samedi après-midi, qui n’ont jamais entendu parler de vous ou de votre livre, et qui avaient bien l’intention de continuer ainsi.

Si vous voulez passer une journée productive en compagnie de ces parfaits inconnus, vous aurez besoin de faire preuve des qualités suivantes :

1 — La Proactivité

Probablement la plus importante. Si vous passez la journée assis sur votre chaise à regarder les gens passer, personne (à part quelques rares curieux) ne viendra vous demander ce que vous faites ici.

Comme 99,99 % de la population (moi y compris), ils sont pressés et centrés sur eux-mêmes. C’est donc à vous d’aller vers eux. Cet effort vous revient à 100 %, car c’est vous qui avez le plus à gagner à créer un échange. Ces gens ne vous doivent rien.

Levez-vous de votre chaise et allez physiquement vers eux. Cette dame qui parcourt les titres de votre rayon depuis 5 minutes ne sait pas qu’elle a un auteur à disposition qui peut lui proposer ce qu’elle cherche avec une dédicace personnalisée. Allez le lui proposer. N’attendez pas.

Pour ceux qui ont le trac, n’oubliez pas cette technique très efficace.

2 — La Disponibilité

Je vois parfois des sites qui suggèrent de prendre de quoi noter ou de quoi dessiner pour passer le temps. Surtout pas !

C’est la pire chose à faire. Vous devez être disponible à 200 % pour les personnes qui passent devant vous, sinon comment voulez-vous les aborder ? Personne ne viendra vous parler si vous avez l’air occupé. La plupart des personnes auront peur de vous déranger. C’est pour eux que vous êtes là. Vous pourrez surfer sur votre portable ou prendre des notes un autre jour.

De la même façon, vous devez être mentalement présent à votre table et disponible pour démarrer une conversation. Quand nous rêvons ou sommes plongés dans nos pensées, nos yeux sont fixes sur un point et se recouvrent d’un voile. Cela s’appelle la défocalisation et j’ai constaté que cela un pouvoir magique : cela nous rend presque invisibles à la perception des autres.

Même si cela peut être très pratique dans certaines circonstances, pour une séance de dédicaces, je vous conseille d’être très visible et de vous montrer. Soyez donc là, focalisé et bien présent.

3 — L’Ouverture

Comme dans tout échange, la connexion doit se faire dans les deux sens, sinon la communication est vite rompue et tout accord devient impossible.

Bien sûr, vous êtes celui qui doit parler. C’est bien vous qui devez raconter l’histoire de votre livre et des histoires plus personnelles en lien avec votre ouvrage. Mais n’oubliez pas pour autant de rester à l’écoute de l’autre. Certaines personnes auront des choses à vous raconter. Ils ont peut-être écrit un livre eux aussi ou veulent parler du petit dernier à l’hôpital qui s’ennuie et n’a rien d’autre à faire que lire, etc.

Intéressez-vous à leur histoire. Posez-leur des questions. Compatissez si c’est approprié, mais ne considérez surtout pas l’échange terminé à la seconde où ils ont votre livre en main. D’abord parce que vous vous priverez du plus gros apport d’une séance de dédicace et ensuite parce que c’est cette connexion qui vous rendra mémorable à leurs yeux.

4 — L’Amabilité

Quoiqu’il arrive. Quoiqu’il se passe. Souriez. Saluez les gens qui passent devant votre table, dites-leur un mot gentil et souhaitez-leur une bonne journée.

Peu importe s’ils vous ignorent, peu importe s’ils vous envoient promener. Gardez un sourire sur votre visage et restez aimable.

Posez-vous la question : quand vous faites la queue à la caisse du supermarché. Préférez-vous voir une caissière souriante et polie ou un monolithe qui vous balance le total du prix sans un regard ?

En faisant allusion à cela, on m’a récemment reproché de faire preuve d’hypocrisie. Je vous assure que ce n’est pas le cas. Je suis réellement content de rencontrer ces gens et j’aime leur être aimable. Sourire est un excellent moyen de vous mettre dans le bon état d’esprit et augmente les chances de tous de passer une bonne journée.

Quand vous abordez une personne et qu’elle vous répond ne pas être intéressée, ne le prenez pas personnellement. Cette personne est peut-être juste pressée, ou soucieuse, ou triste. Vous n’y êtes pour rien. Souhaitez-lui une bonne journée et passez à la suivante.

5 — Votre langage corporel

Tous les experts sont d’accord pour dire que nous parlons au moins autant avec notre corps qu’avec notre bouche. Vous devez donc rester attentif à votre langage corporel afin qu’il reflète le bon état d’esprit et soit signe de proactivité, de disponibilité, d’ouverture et d’amabilité.

Voici quelques exemples de ce qu’il faut faire et ne pas faire quand vous êtes derrière votre stand :

À faire: Se tenir droit,Avoir les épaules ouvertes et dégagées, Regarder les gens dans les yeux, Suivre les gens du regard, Sourire, Être présent

À éviter: Être avachi sur sa chaise, Être couché sur sa table, Baisser le regard, Surfer sur son téléphone, lire, écrire, dessiner, Souffler, regarder sa montre, Rêvasser, Etc.

V — La Technique

Un auteur en séance de dédicace est un peu comparable au pilote d’un avion de chasse. Pour remplir son objectif, il doit cibler, verrouiller sa cible et ensuite tirer. Si vous proposez votre livre à tous ceux qui passent comme un vendeur à la sauvette, vous aurez l’air désespéré, un peu dingo et vous aurez une chance sur 1 000 de faire mouche.

Plutôt que la méthode « Rambo » qui consiste à canarder dans tous les sens en espérant qu’une balle atteigne sa cible, je vous suggère plutôt celle du sniper avec pour résultat : une vente pour chaque approche. Pour cela, vous devez d’abord choisir les personnes que vous allez aborder.

1 — Cibler

Vous le savez déjà (mais je le répète quand même) : votre livre n’est pas pour tout le monde. Vous avez un lecteur type qui est attiré par le même genre que le vôtre, et il est préférable de cibler cette personne plutôt que d’y aller au petit bonheur.

Dans le monde virtuel, il existe des tas de moyens de retrouver votre lecteur type en allant sur les bons forums, les groupes de discussion Facebook et autres communautés virtuelles. Dans le monde physique, cela peut-être plus délicat, d’autant que vous n’avez que quelques secondes pour agir. Voici donc quelques techniques pour déterminer rapidement qui vous devez aborder en priorité.

Le pot de miel/votre rayon

Évidemment, tous ceux qui sont attirés par un pot de miel ou votre rayon sont des personnes potentiellement intéressées par votre roman. Elles offrent les meilleures garanties de succès et doivent être approchées en priorité (pour plus d’informations sur les pots de miel, lisez “Réussir sa dédicace 1/2”)

L’avatar

Rien à voir avec les Indiens tout bleus qui vivent sur Pandora 😉

Un avatar est une représentation de votre lecteur type. Il se constitue de ses goûts, de son statut social, de son âge, de son activité professionnelle, de son sexe, etc.

Dans le cadre d’une séance de dédicace, nous ne connaissons pas le curriculum de toutes les personnes qui passent la porte. Nous devons donc nous limiter aux seuls critères visibles à l’œil : le sexe, l’âge et la tenue vestimentaire.

En d’autres termes, si vous avez écrit une romance, vous aurez plus tendance à aborder les femmes de plus de quarante ans. Si vous avez écrit une dystopie apocalyptique, vous aborderez les hommes de vingt ans et plus avec des t-shirts de heavy métal. Si vous avez écrit un roman jeunesse, vous aborderez les parents avec des enfants dans la bonne tranche d’âge. Etc.

ATTENTION !!!

Cette méthode est très réductrice et caricaturale. Il y a des collégiens qui adorent les romances, certains métalleux lisent Descartes et beaucoup de célibataires seraient ravis d’avoir un livre à offrir à leur neveu. Le ciblage de l’avatar est une indication basée sur des préjugés et je vous déconseille vivement de vous limiter à cela. Vous passerez à côté de très nombreuses opportunités.

Le langage corporel des visiteurs

Oui, vous devez faire attention à votre langage corporel, mais aussi à celui des autres, car il est très révélateur de leurs intentions et de leur disponibilité.

Une personne qui, quand elle vous voit, accélère le pas et regarde fixement dans la direction opposée ne s’arrêtera pas pour vous. N’hésitez pas à la saluer, mais n’espérez rien de plus qu’une salutation timide (dans le meilleur des cas).

En revanche, une personne qui marque un temps d’arrêt devant la couverture de votre livre et établit un contact visuel avec vous sera plus encline à s’arrêter si vous lui proposez de lui parler de votre livre.

Chaque personne possède son propre langage corporel, il y a donc toujours des différences entre les individus. Cependant les signes d’évitement (regard ou tête détournée, mains derrière le dos ou dans les poches, éviter le contact visuel, pas rapide) sont des classiques que l’on retrouve très souvent. Apprendre à les repérer peut être très amusant, car les personnes n’ont absolument pas conscience de le faire.

N. B. Concernant les romans jeunesse, n’oubliez pas que ce ne sont pas les enfants qui ont besoin d’être convaincus, mais les parents. Ce sont eux qui prennent la décision finale de prendre votre livre ou non pour leur bambin. Vous devez donc regarder les enfants, mais parler aux parents.

2 — Convaincre

Maintenant que vous êtes entré en contact avec l’autochtone, vous devez établir une connexion avec lui et éventuellement vaincre ses réticences pour l’amener faire ce que vous espérez : vendre un (ou plusieurs) exemplaire de votre livre.

La réciprocité

Vous vous souvenez du bol de bonbons et du principe de réciprocité ? C’est le moment de vous en servir.

Proposez un bonbon (avec l’autorisation de maman pour les petits) avec un petit mot gentil.

Le plus étonnant est que le principe de réciprocité fonctionne même s’ils refusent le bonbon. Vous avez créé une dette en votre faveur dans leur inconscient.

Il y a toujours des exceptions à une règle, mais celle-ci ne m’a encore jamais fait défaut.

Établir une connexion

La connexion entre deux personnes passe toujours par le biais des émotions. Si vous parlez comme une caisse enregistreuse, vous n’aurez pas de connexion avec les gens et vous n’arriverez pas à leur faire comprendre pourquoi votre livre est si important.

Vous devez donc vous ouvrir aux autres et vous mettre temporairement à nu pour leur parler à cœur ouvert. Pour cela, je vous suggère d’employer les techniques du storytelling.

Le storytelling est une méthode de communication qui prend la forme d’une histoire. C’est une méthode beaucoup plus ouverte et efficace que la simple énumération des qualités de son livre, car elle permet de capter l’attention d’une personne et de faire appel à ses émotions. En faisant ainsi, vous invitez votre interlocuteur à s’identifier à vous et donc à vous comprendre.

Pour plus d’information sur la façon de parler de votre livre en public, je vous invite à lire l’article invité que j’ai écrit pour le blog Mécanismes d’Histoires.

En synthèse, voici les grandes étapes pour appliquer le storytelling à votre futur lecteur et établir une connexion avec lui :

1 – Racontez rapidement l’histoire de votre livre.

Cela peut être fait en deux ou trois phrases maximum.

2 – Racontez ensuite l’histoire derrière l’histoire.

Le récit de ce qui vous a poussé à écrire ce livre, ou de son sens caché, ou d’une anecdote croustillante à son sujet.

Pour établir une connexion, votre histoire devra être :

  • personnelle (c’est à vous que c’est arrivé),

  • inclure un conflit (vous contre un handicap, vous contre une situation difficile, etc.)

  • Précise (donner des dates, des détails),

  • sensorielle (il faisait chaud, la pluie battait contre les vitres, etc.),

  • vivante (jouez les dialogues. Ne les racontez pas)

  • finir sur une épiphanie, une morale positive courte et facile à mémoriser.

Vaincre les réticences

Les personnes réticentes sont faciles à repérer, et là encore vous devez être attentif à leur langage corporel. Les personnes avec les bras croisés ou encore les mains dans le dos ou enfoncées dans les poches ne sont pas, malgré tous vos efforts, réceptives à votre discours. Cela arrive.

La bonne nouvelle est que, s’il est établi que l’esprit possède des incidences involontaires sur le corps, l’inverse est également vrai.

Vous pouvez donc changer les dispositions négatives d’une personne en l’obligeant à modifier son langage corporel.

À l’occasion d’une séance de dédicace, un père avec son fils était venu acheter un jeu vidéo. Le papa m’a vu et s’est intéressé à mon livre. Il était sans doute désireux de voir son fils lire davantage. Le garçon, quant à lui, se moquait complètement de mon livre. Il ne pensait qu’à son jeu vidéo. Je lui ai proposé de m’écouter quelques minutes et il a acquiescé de mauvaise grâce. Pendant tout mon petit speech, le garçon m’écoutait avec le visage fermé et les bras croisés sur sa poitrine.

Alors, sans prévenir, je lui ai tendu un exemplaire de mon livre. Il a dû décroiser les bras pour le prendre et j’ai littéralement vu son visage changer. Ses traits se sont adoucis et il s’est retrouvé dans de meilleures dispositions pour m’écouter. Père et fils m’ont quitté en souriant avec mon livre dans les mains.

Cette méthode n’est ni magique ni infaillible. Il est arrivé qu’elle ne fonctionne pas. La volonté forte d’une personne à ne pas vouloir quelque chose ne peut pas être détournée par un tour de passe-passe. Je vous conseille cependant de la tenter quand la situation se présente. Elle est plus efficace qu’il ne paraît pour « casser » les réticences.

3 — Les rendre heureux

Malgré ce qui peut éventuellement transparaître à travers toutes ces techniques de vente et de marketing, je ne vous conseille surtout pas de tout tenter pour placer un de vos livres. L’objectif n’est pas d’avoir un lecteur supplémentaire, mais un lecteur heureux supplémentaire.

Je vous déconseille donc fortement de les tromper sur la marchandise pour mieux conclure une vente. Ne vendez pas votre livre pour ce qu’il n’est pas. Soyez honnête. Ce nouveau lecteur d’aujourd’hui sera peut-être votre fan de demain. Vous anéantirez toutes les chances pour cela si vous l’arnaquez.

Il m’est arrivé de prévenir un parent un peu trop enthousiaste que son enfant était beaucoup trop jeune pour mon roman, quitte à louper la vente. Parfois cela les décourage, et parfois non. Cela n’a pas d’importance. Ce qui en a, c’est qu’ils ont pris leur décision en toute connaissance de cause.

Si cette condition est remplie, voici comment pousser un peu plus loin votre nouveau lecteur sur la route du bonheur Winking smile

Une dédicace personnalisée

Ils ont eu un bonbon. Ils ont eu une histoire personnelle de l’auteur. Ils ont eu un marque-page… autant finir en beauté avec une dédicace personnalisée.

Vous avez toujours la possibilité de griffonner un petit « Pour Robert, amicalement » et de signer en bas de la page de garde, mais je trouve cela un peu triste. Une dédicace fait plus que rendre votre livre spécial, elle le rend unique si vous l’adressez à votre lecteur. Si vous laissez une empreinte qui ne parlera qu’à lui.

Pour cela, il n’y a pas trente-six solutions : il faut discuter un peu avec la personne. Comment voulez-vous personnaliser une dédicace si vous ne savez rien de la personne ? C’est impossible. Alors il faut donc rester ouvert, même quand la transaction est faite, et poser des questions si vous n’avez pas encore assez d’éléments. Quand une remarque ou une petite plaisanterie fait « Ding » dans votre tête, vous avez trouvé.

Pour exemple, j’ai fait la dédicace suivante au garçon précédent qui voulait un jeu vidéo :

« Pour Benjamin

J’espère que ce livre t’emmènera plus loin qu’une PlayStation.

Amicalement,

Jérôme »

Pas besoin d’écrire un roman, mais cela a suffi à le faire sourire ainsi que son père. Mission accomplie.

Triche autorisée

Il arrive parfois que l’inspiration ne veuille pas venir. Que la personne en face de vous ne soit pas bavarde ou que vous n’ayez tout simplement pas d’idée (ça arrive à tout le monde).

Dans ce cas, autorisez-vous une petite tricherie en écrivant une dédicace toute prête que vous aurez préparée à l’avance. J’en ai toujours deux ou trois que je me garde sous le coude en cas de panne sèche. Les lecteurs ne voient pas la différence avec une vraie dédicace personnalisée et cela m’évite un moment gênant.

C’est la fin de ce dossier spécial Dédicace. J’espère qu’il vous aura aidé à mieux vous préparer pour cette grande occasion.

Pour mémoire, vous trouverez ci-dessous les liens vers les précédents articles

Comment vaincre le trac avant une séance de dédicaces

Savoir parler de son livre en public

Réussir sa séance de dédicace (1/2)

Vous avez désormais un bon nombre de cartes en main pour gagner cette partie. S’il vous reste une question, posez-la dans les commentaires ci-dessous, j’y répondrai le plus rapidement possible via un commentaire et une vidéo sur ma chaîne YouTube.

Maintenant, c’est à vous de jouer.


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6 réponses

  1. Bravo Jérôme,
    Vous avez à n’en pas douter une formation commerciale poussée, parce que c’est exactement ces techniques là que l’on apprend pour animer des stands de marques diverses dont les stands fleurissent au moment des fêtes de fin d’année (ou à la fête des mères). La seule différence est que le storytelling nous est imposé
    1 aller vers les gens
    2 Découvrir ses goûts pour savoir quel produit lui vendre
    3 Le bonbon (ou autre, mais quelque chose)
    4 L’impliquer en lui mettant en main le produit
    5 L’argumentaire prêt à l’emploi (au cas où)
    Et surtout la proactivité…
    Une seule question me reste. Comment définir son public cible lorsque c’est le premier livre et qu’il n’a été lu que par des bêta-lecteurs ?
    Merci et à bientôt

    1. Bonjour Camille et merci pour le commentaire,
      Je suis autodidacte en la matière. Beaucoup de lectures et d’expérimentations sur le terrain.
      Votre question fait partie des sujets qui seront traités très prochainement sur le blog. Je vous promets un article (et j’espère avoir le temps pour une vidéo) qui sera entièrement consacré au sujet du public cible d’ici peu.
      En attendant, je peux vous conseiller de chercher un livre connu (best-seller de préférence) qui se rapproche du vôtre et de regarder quel type de personnes sont intéressées (voir fan) de ce best seller. Vous aurez ainsi des éléments pour construire votre avatar.
      A bientôt 🙂

  2. Bonsoir Jérome,

    Merci pour cet article et le précédent qui regorgent de bons conseils. J’ai appris beaucoup de choses qui me serviront très prochainement.

    En effet, je vais vivre ma toute première séance de dédicaces samedi 27 avril. Le trac est déjà là !

    Au plaisir de se lire,

    Mathieu

    1. Bonsoir Mathieu et félicitations,
      J’espère que cette belle expérience se passera au mieux pour toi.
      N’hésite pas à en faire un retour ici. Je serais ravi de connaître tes impressions.
      A bientôt

  3. Bonjour et merci pour tous ces magnifiques conseils.
    Quand je serai rendu à dédicacer mes livres, je voudrais savoir qui organise une séance de dédicace et ou cela se passe-t-il.
    Dois-je y travailler et chercher une librairie (ou plusieurs) ?

    Merci d’avance.

    1. Le plus simple est de contacter directement les librairies.
      Les grandes chaines (Cultura, Fnac, Espace culturel) acceptent tout le monde, mais ont des délais dignes d’un ophtalmo. il faut donc s’y prendre à l’avance.
      Les petits libraires sont moins demandés, et pour cause, ils sont encore trop rares à accepter les auto-édités. Les mentalités évoluent dans le bon sens, mais lentement. Il faut donc les contacter sans avoir peur du refus.

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