J’adore ce titre. « ÉCRASEZ le syndrome de l’imposteur de l’auteur ». Parce que c’est bien tout ce que mérite cette saleté qui nous pourrit la vie depuis la plus tendre enfance et jusqu’à la tombe. Alors oui, j’aimerais pouvoir l’écraser, comme on aplatit un cloporte sous le talon d’une santiag.
J’ai dit « Nous » ? Vous ne croyez pas que je fais exception, quand même !
Vous avez une idée du nombre de fois où je dois me faire violence pour me dire : « Oui, tu peux le faire ! Tu es totalement légitime. Tu l’as déjà prouvé. » Et pourtant cela revient comme la marée, encore et encore.
Je pense que les auteurs sont particulièrement exposés au syndrome de l’imposteur en raison de l’origine de cette vocation que nous partageons. Nous avons tous été inspiré par un autre auteur que nous plaçons au-dessus de tous les autres.
Je connais peu d’expert-comptable qui vénère Luca Pacioli (inventeur de la comptabilité), alors que la plupart des auteurs en vénèrent un autre, plus ancien, en se convaincant eux-mêmes qu’ils n’arriveront jamais à faire aussi bien que leur héros.
Sommaire
Les dégâts du syndrome de l’imposteur de l’auteur
Cela ne nous empêche pas d’essayer, heureusement. Nous alignons les mots et noircissons du papier, mais le doute, le syndrome de l’imposteur de l’auteur, est toujours là. Il nous ronge petit à petit et, à intervalle régulier, nous frappe comme une vague et nous fait vaciller.
Quelles conséquences plus ou moins dramatiques peut avoir le syndrome de l’imposteur de l’auteur ?
Nous arrêtons d’écrire
Ce que je fais n’intéresse personne.
Mon style est plat et nul.
Mon histoire a déjà été vue des centaines de fois.
Je perds mon temps et mon énergie.
Les commentaires Amazon vont me dire que c’est minable.
Si l’une de ces phrases résonne familièrement dans votre tête, je vous rassure, c’est normal. Et je peux vous garantir que c’est également le cas de 90 % de ceux qui lisent cet article (et les 10 % restant devraient se méfier des raisons pour lesquelles cela ne leur dit rien).
C’est la raison pour laquelle il y a tant de manuscrits inachevés dans tant de tiroirs mal fermés. Le doute vous assaille, et si personne n’est là pour vous remonter le moral, vous arrêtez purement et simplement d’écrire et votre livre ne voit jamais le jour.
Nous procrastinons
Quel est le meilleur moyen de ne pas connaître un échec critique ou commercial avec votre livre ? C’est qu’il ne soit jamais publié pardi !
Pas de publication, pas de critique négative.
Pas de critique négative, pas de rejet.
Alors nous procrastinons en justifiant notre comportement de façon aussi diverse que variée :
- Une énième correction pour satisfaire notre côté perfectionniste,
- Une nouvelle publication Instagram pour faire grossir sa communauté,
- Des recherches supplémentaires pour être sûr de savoir de quoi on parle
- Une nouvelle idée géniale qu’il faut commencer tout de suite,
Les raisons de repousser l’heure de tapoter le clavier sont légions, et si on n’y prend pas garde, il est facile de se laisser porter par elles.
(Lisez l’article « comment se débarrasser du perfectionnisme« )
L’ennui avec ce raisonnement, c’est que si l’absence de publication vous prémunit des critiques négatives, elle vous prive également des positives qui pourraient vous sortir de votre syndrome de l’imposteur.
Bref, cette procrastination peut prendre la forme d’une absence d’activité ou, au contraire, d’une suractivité destinée à noyer le poisson. Le résultat est le même. Pas d’écriture, pas de livre.
Nous abandonnons complètement l’écriture
C’est probablement le pire de tous les effets du syndrome de l’imposteur pour un auteur, puisqu’il tue littéralement l’auteur qui est en vous.
C’est souvent le résultat de plusieurs événements qui s’additionnent : une période de fragilité + un commentaire négatif sur Amazon + des ventes qui stagnent + la lecture d’un chef-d’œuvre né sous la plume d’un autre.
Et c’est la pichenette dont vous aviez besoin pour dégringoler la pente si durement gravie… et là, cela devient bel et bien du gâchis de temps et d’énergie.
Le syndrome de l’imposteur de l’auteur est-il inéluctable ?
Je vais être honnête. S’il existe un moyen de le désintégrer avant de le balancer dans le vide cosmique… je ne l’ai pas encore trouvé.
En revanche, j’ai découvert avec le temps quelques moyens efficaces pour lui faire fermer sa grande gueule (vous l’aurez compris, mon syndrome de l’imposteur et moi avons des relations très conflictuelles).
Alors, sans plus attendre, voilà ces fameuses techniques fabrication maison que j’utilise en fonction du besoin, comme on prend une aspirine pour soigner sa migraine.
Les remèdes au syndrome de l’imposteur de l’auteur
1 — Faites la liste de vos réussites
Cela peut sembler prétentieux, mais c’est un travail que vous pouvez faire vous-même avec un minimum d’effort de mémoire et une dose d’honnêteté intellectuelle.
Prenez le temps de vous poser devant une feuille de papier et écrivez vos réussites en tant qu’auteur (mais cela marche pour le reste aussi, évidemment) :
- Combien de livres avez-vous écrits ?
- Combien de livres avez-vous vendus ?
- Quelle communauté vous suit ?
- Combien de chroniques élogieuses avez-vous eues ?
Et même si la réponse à la première question est « 1 » et les autres « 0 », demandez-vous combien de personnes vous connaissez, dans votre entourage immédiat, qui ont écrit un roman en entier avant de le publier.
Pas plus d’une ou deux au grand maximum, je parie.
Aux yeux de ces « ignorants » du monde de l’écriture et de l’autoédition, vous êtes un expert. Et si ces personnes se décidaient un jour à écrire un livre, c’est vers vous et votre expertise qu’elles se tourneraient.
Vous serez l’expert en écriture. Ça vous en bouche un coin ça peut-être 😉.
Une fois que vous avez fait votre liste, posez-vous la question honnêtement : qu’est-ce qui a permis l’atteinte de ces réussites ?
Et ne répondez pas « la chance ». Ce n’est pas la chance qui a aligné 100 000 mots pour en faire un livre. C’est vous ! Alors, reconnaissez-le.
2 — Acceptez les compliments
Ce qui est amusant c’est que, même si vous ne voulez pas faire la liste de vos réussites par fausse modestie, les autres finiront par le faire à votre place : D
Je ne dis pas ça pour craner, mais mes jours préférés de la semaine sont le dimanche et le lundi. Ce sont sur ces deux jours que je reçois le plus d’email suite à la publication de mes articles de blog, et vos retours ont chaque fois pour effet de me gonfler à bloc. En particulier ceux des lecteurs qui m’écrivent cha-que se-mai-ne avec toujours le même enthousiasme (bisous à ceux qui se reconnaitront 😉).
Les retours positifs représentent un véritable carburant pour avancer. Tout ce que vous avez à faire, c’est de les accepter et faire savoir à ces personnes à quel point elles ont de l’importance.
3 — Écrivez !
La procrastination est l’une des armes préférées de mon syndrome de l’imposteur. Et quand vous gérez des blogs, des coachings, des réseaux sociaux et une famille de 4 personnes, ce ne sont pas les excuses qui manquent pour faire autre chose. Croyez-moi !
C’est donc un combat que je mène au quotidien avec un succès constant depuis des mois.
La technique est très simple. J’écris de la fiction tous les jours, et je m’impose cette discipline avec une volonté de fer. Il faut que moi ou un membre de ma famille soit aux portes de la mort pour que je fasse une exception de plusieurs jours.
Voilà les outils que j’utilise pour maintenir ma motivation le plus longtemps possible :
1 — J’écris vite avec une échéance en tête (lisez l’article « Écrire plus vite et mieux »)
2 — Je ne me fixe pas de nombre minimum de mots à écrire chaque jour. Un mot écrit est toujours mieux que zéro.
3 — Louper un jour, ça peut arriver. Louper deux jours d’affilés, c’est hors de question.
4 — Je suis mes progrès en nombre de mots chaque jour grâce à un calendrier à colorier. J’attribue une couleur à un résultat (Ex. : gris pour moins de 500 mots, bleu pour 501 à 1000 mots, etc.).
4 — Demandez des avis objectifs de professionnels
L’avantage de tenir un blog sur l’écriture et de coacher des auteurs pour les aider à vendre leurs romans, c’est qu’on rencontre plein d’auteurs compétents justement. Des personnes qui savent de quoi elles parlent et qui sont heureuses d’aider.
Je tiens toujours à faire lire mes textes par des bêta-lecteurs qui ressemblent aux lecteurs visés. Ce sont les avis des lecteurs qui m’intéressent avant tout.
(Lisez l’article « Comment trouver des bêta-lecteurs »)
Mais je garde toujours une ou deux bêta-lectures pour des auteurs qui ont un œil professionnel sur l’écriture. Je sais que les lecteurs auront une vision d’ensemble sur l’histoire et les personnages, mais les auteurs vont voir la technique et seront plus fouillés dans leur analyse.
Quel rapport avec le syndrome de l’imposteur des auteurs ? C’est que, en plus de ses précieux conseils, l’avis d’un autre auteur va avoir un impact fort sur ma légitimité à publier mon livre.
L’avis d’une personne que vous estimez et qui a, vous le savez, des compétences en écriture aura le même effet rassurant que celui d’un comité de lecture dans une maison d’édition.
Si vous ne connaissez pas encore d’autres auteurs à qui demander cette faveur, rassurez-vous, il existe d’autres moyens.
Certains professionnels, d’autres auteurs pour la plupart, se font un peu d’argent de poche en vendant leur service de bêta-lecteur. C’est une prestation de service qui peut vous être d’une grande utilité, car le retour est honnête et très constructif et vous permettra de monter très vite en compétence.
5 — Mettez les choses en perspectives
Quand mon institutrice de CE2 corrigeait nos problèmes de mathématique, elle nous répétait souvent de ne pas mélanger les choux et les carottes. Ne pas multiplier les mètres avec les kilomètres, ne pas additionner les heures avec les minutes, etc.
Le syndrome de l’imposteur de l’auteur adore mélanger les choux et les carottes. Surtout lorsqu’il s’agit de comparer votre travail avec celui d’un autre.
Quel auteur, en pleine écriture d’un premier jet, n’a pas jeté l’éponge après avoir lu un chef-d’œuvre dans le même genre que celui qu’il écrit ?
Le problème c’est que le chef-d’œuvre (le chou) n’en est pas au même stade de travail que votre premier jet (la carotte). Votre premier jet est un brouillon inachevé, tandis que le chef-d’œuvre est une œuvre complète qui est passée par deux douzaines de corrections avant d’être éditée.
Ce n’est pas comparable.
Le seigneur des anneaux, Le silence des agneaux et tous les Harry Potter ont un jour été des premiers jets nullissimes que personne n’aurait voulu lire.
Laissez donc à votre roman une chance de faire ses preuves et faites lui passer toutes les étapes avant de la comparer à d’autres œuvres.
6 — Prenez des risques
Le syndrome de l’imposteur n’aime pas que vous preniez des risques. Si vous prenez un risque et que celui-ci est couronné de succès, alors vous allez gagner en confiance.
La confiance en soi est la Kryptonite du syndrome de l’imposteur.
Alors, apprenez à la faire pousser en multipliant les expériences. Inscrivez-vous dans un atelier d’écriture, lancez-vous dans l’improvisation théâtrale, le judo, la poterie ou le saut en parachute. Suivez des formations sur les réseaux sociaux, la sculpture sur bois ou le ski de fond. Abordez des gens dans la rue, à la terrasse d’un café et discutez avec eux.
Et si vous n’arrivez pas à faire une poterie qui tient debout, ça n’a aucune importance. Le but n’est pas de devenir potier ou judoka professionnel. C’est juste d’expérimenter quelque chose de nouveau et de gagner en confiance.
Et en bonus, c’est fun ! 😊
7 — Acceptez votre syndrome de l’imposteur
Ce dernier conseil peut vous surprendre après tout le mal que j’ai pu dire sur lui depuis le début. Mais il faut l’admettre, nous allons certainement vivre toute notre vie avec lui. Autant s’y habituer.
« Les mauvais écrivains ont tendance à avoir confiance en eux, tandis que les bons ont tendance à douter d’eux-mêmes. » — Charles Bukowski
Stephen King, Lee Child, Dan Brown… sont tous dans ce cas-là. Peu importe le nombre de Best-Sellers qu’ils ont écrits, le nombre de livres vendus ou de critiques élogieuses du Washington Post, leur syndrome de l’imposteur ne les a jamais quitté.
Nous devons donc vivre avec lui et l’accepter comme faisant partie du processus créatif. Il n’est pas impossible que, d’une certaine façon, la peur qu’il nous inspire soit en partie responsable de nos succès.
Une jeune comédienne disait ingénument à la grande actrice Sarah Bernhardt : « Moi, je n’ai jamais le trac sur scène ». À quoi Sarah répondit : « Ne vous inquiétez pas, ma petite, ça vous viendra avec le talent ».
J’ai appris avec le temps qu’il était plus profitable de considérer le syndrome de l’imposteur des auteurs comme l’équivalent du trac des acteurs. Une peur primale qui peut vous paralyser ou vous donner l’énergie pour sortir le meilleur de vous-même.
Quand vous ne l’avez pas, c’est probablement que quelque chose ne va pas.
Et vous ? Êtes-vous touché par le syndrome de l’imposteur des auteurs ? Comment le surmontez-vous ? Quel conseil donneriez-vous à un auteur débutant pour l’y aider ?
Dites-le-moi dans les commentaires.
13 Responses
Bonjour,
J’ai 13 romans à mon actif, et « la flemme » de les envoyer, certaines de mes connaissances en ont lu, et ont aimé, mais le problème est que j’ai le trac quand j’en envoie un à un éditeur. Des gens en ont rien à « foutre » de ce que j’écris….jalousie ou autre chose ? Je fais fi de leurs réactions.
Merci Jerome pour cette article si juste et drôle j’entends bien ton intimité maléfique avec cet imposteur cette maladie (mal a dit 🙂 qui nous ronge tous et à qui nous devons tordre le coup , négociations perpétuelles de légitimité ( j’y vais ´j’y vais pas )
Suis d’accord 👍 Ta bouche l’imposteur !.
Et si soigner les symptôme de cette maladie serais décrire et d’oser enfin le dire … (je tiens un truc 🙏
rdv dimanche
Bonjour Jérôme
Je suis de votre avis , le syndrome de l’imposteur est un vrai fléau et il ne touche pas que nos productions en tant qu’auteur. Personnellement je manque de confiance en moi à cause de problèmes datant de l’enfance et je dis souvent que ce qui arrive est la conséquence d’une chance ou d’un autre facteur. J’ai du mal à accepter les compliments car j’estime qu ils ne sont pas mérités. Je dis un simple merci mais ça me met mal à l’aise car je culpabilise. C’est stupide, je sais.
Au niveau de l’écriture, les retours des lecteurs que j’ai sur des plates formes d’écriture m’impactent beaucoup. Avant j’aurais sûrement foncé dans le tas, mais j’essaie maintenant de me maîtriser quand c’est dit de façon dure ou trop franche. Cependant , ça me fait perdre confiance quand même.
J’ai alors une question : Comment peut on faire pour ne pas se laisser influencer par l’avis des lecteurs et tout changer comme ils le demandent ?
Pour le surmonter ou du moins essayer , je me dis » Allez ça va t’aider, ce sont des critiques constructives, c’est pas fait dans un mauvais but ». Ouais, mais quand y en a trop, c’est dur d’encaisser.
Je suis quelqu’un qui me dévalorise beaucoup, dans tous les domaines donc c’est assez dur au quotidien. Ça va être dur à croire , mais le conseil que je peux donner c’est de croire en soi , venant de quelqu’un qui galère, je sais que ça peut paraître drôle ou bizarre. Sauf que nous sommes notre pire ennemi et on ne doit pas laisser ce salop de syndrome gagner.
La technique des réussites marche bien, je l’ai déjà expérimentée et on s’étonne des choses réussies alors que l’on se croit incapable
Merci Jérôme du contenu que vous proposez sur votre site.
D’accord sur tout sauf pour les cloportes, qui sont de petits êtres très utiles à la biodiversité.
Sans doute.
Bonjour Jérôme et merci pour cet excellent article. Pour ma part, je vais vous narrer ma première expérience avec l’écriture. Juste après mes premiers pas de jeune retraitée, je me suis dit : que vas-tu faire de ces longues journées que l’on t’octroie de droit ? Et donc, l’écriture est devenue une évidence, car j’ai toujours aimé me raconter des histoires ayant une imagination débordante. Premier jet, premiers émois, mais aussi premières complications avec une écriture » au fil de l’eau » ! Tout et n’importe quoi ! Et ne manquant pas d’audaces, le culot m’a fait aller sonner à la porte d’un auteur très connu qui vit dans mon département, sa réputation dépassant les frontières. Donc, ce Monsieur m’a ouvert la porte avec un sourire encourageant, acceptant mon tapuscrit et m’encourageant à revenir le récupérer lorsqu’il aurait fini de le lire. En effet, plusieurs jours plus tard il me convoque chez lui et ensemble nous avons fait le point. Il y avait beaucoup d’imperfections ( je n’en ai jamais douté ! ) mais il m’a encouragé à continuer, et je l’ai revu une autre fois, afin de finaliser ce second jet. J’avoue que ces deux entretiens avec cet auteur au parcours atypique m’a donné l’envie de continuer, et aujourd’hui, si je ne suis pas connue, le peu de mes lecteurs me donnent toujours de bons retours. J’ai été édité une fois à compte d’éditeur, mais ça ne m’intéresse pas, leur publicité reste sur ce qu’on connaît des vitrines numériques. Ceci reste évidement mon avis. Depuis j’ai écrit cinq livres avec deux qui restent pour moi ceux de l’apprentissage. Maintenant, j’avoue sincèrement que je remets trop souvent au lendemain, il serait temps pour moi de retourner à mon clavier, car des idées se bousculent dans ma petite tête qui va bientôt déborder !!! Allez, courage à tous et le principal est l’écriture, car ça apporte beaucoup de bonheur !
Bon courage pour la suite, et merci pour ce partage, Josette.
Bonjour Jérôme,
Merci pour cet article et merci aussi pour m’avoir fait découvrir Luca Pacioli 😀 Ce parallèle m’a fait beaucoup rire et la métaphore va m’aider longtemps. Je pense même que dorénavant ce sera le petit surnom de mon syndrome. Quand il m’embêtera je lui répondrai « chut! Tais-toi Luca, j’écris! » 😉
Par ailleurs, vous dites que les feedbacks positifs sont très utiles pour lutter contre ce syndrome, aussi j’aimerais vous en faire un : je suis pas mal de blogs de conseils en écriture comme le vôtre mais vous êtes de loin mon préféré. Je dois avouer n’avoir pas (encore) lu un de vos romans, donc sur ce point je n’ai pas (encore) d’avis, mais en tout cas en tant que coach vous êtes talentueux! Votre ton est juste, vos conseils pertinents, vos analyses complètes… pas d’egocentrisme et beaucoup d’humour : c’est un plaisir de vous lire.
Merci beaucoup Lucie, et bonne chance pour écraser Luca 😉
Bonjour,
Merci pour cet article qui arrive tellement au bon moment !!!
je suis en pleine réécriture de mon premier roman et je me suis mise à douter : « c’est tellement plat et creux ! » Les passages qui m’avaient plu pendant l’écriture me semblent maintenant sans intérêt et vide. Cela fait plus d’un mois que je procrastine (tiens et si je rangeais toute la maison, tiens si je réaménageais tout mon bureau…, c’est le printemps, il faut s’occuper du jardin,… il faut que je poste sur instagram pour me créer un réseau…). Je mettais mon manque d’enthousiasme à me plonger dans les corrections sur le compte de la fatigue (de fin d’hiver).
Ton article m’a remotivée. Déjà je mets des mots sur ma situation (j’ai peur et je doute) et ensuite, je vais m’asseoir tous les jours devant mon clavier, sans réfléchir. 🙂
Voilà EXACTEMENT pourquoi j’écris des articles comme celui-ci.
Merci pour ce partage
Encore un article qui vise juste. Il me rappelle une phrase de mes études littéraires, par le jeune Victor Hugo : « Je serai Chateaubriand ou rien ! » On peut dire qu’il a dépassé son modèle 🙂
Merci 🙂