Comment écrire plus vite et mieux

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Écrire plus vite, ça vous tente? Si la réponse est oui, alors laissez moi vous féliciter, parce que vous avez compris une chose essentielle: plus on écrit vite, plus on a de chance de terminer son roman et plus on a d’occasion d’améliorer sa pratique et de devenir un meilleur auteur.

(Lisez l’article: « Comment devenir un meilleur auteur« )

Personnellement, mon rêve c’est d’arriver à publier un voire deux romans par an. Je sais que c’est possible, car d’autres le font. Je sais également qu’en le faisant j’améliorerai non seulement mes compétences d’auteur, mais la visibilité de mes livres, car les nouveaux romans boostent toujours les ventes des précédents.

Hélas, l’’un des plus gros problèmes pour un auteur, qu’il soit auto-édité ou qu’il passe par une maison d’édition, c’est le manque de temps pour écrire. 96 % des auteurs ont besoin d’avoir un travail à côté de leur activité d’écrivain pour s’en sortir financièrement. Nous avons des enfants, une famille que nous aimons profondément, mais qui monopolisent une grosse partie de nos journées et, quand la nuit tombe, nous n’avons plus le temps pour écrire ou alors très très peu.

C’est la raison pour laquelle, j’ai créé une série d’articles pour aider les auteurs à s’organiser pour se dégager du temps pour écrire. Dans les articles ci-dessous, je vous donne des conseils pour libérer du temps libre, dans cette vidéo, je vous donne une technique pour écrire plus vite et je la teste devant vos yeux.

Par ailleurs, il se trouve que, dans pas longtemps, c’est le début du NaNoWriMo. Je sais que c’est un événement qui ne fait pas l’unanimité auprès des auteurs, mais, pour ceux qui veulent le tenter, ce que je vous propose aujourd’hui devrait vous être très très utile pour réussir ce challenge.

La méthode pour écrire plus vite

Cette méthode consiste à faire des « writing sprints », en français des « sprints d’écriture ».

Ces sprints consistent à vous bloquer un temps prédéfini, quelques minutes pour commencer, pendant lesquelles vous ne ferez rien d’autre qu’écrire.

Vous ne répondrez pas au téléphone, vous ne vérifierez pas vos notifications Facebook, vous n’irez même pas aux toilettes… votre attention sera concentré à 200% sur votre écriture.

Cette méthode pour écrire plus vite est basée sur une technique de gestion du temps qui s’appelle la technique du pomodoro (de l’italien qui veut dire « tomate »)

Cette technique du pomodoro part du constat scientifique que notre cerveau est particulièrement productif pendant une durée d’environ 25 minutes avant de perdre en efficacité. Il faut donc faire une petite pause avant de repartir à nouveau pour un temps d’activité de 25 minutes.

Pourquoi s’appelle-t-elle la technique du pomodoro ? Parce que le scientifique italien, Francesco Cyrillo, qui l’a inventé a utilisé un minuteur de cuisine en forme de tomate pour chronométrer ses temps de 25 minutes.

La technique du pomodor, très efficace pour écrire plus vite

La concentration: l’ingrédient de base pour écrire plus vite

Bien sûr, 25 minutes vous semblera peut-être un peu long pour commencer. C’est un exercice qui demande une concentration particulièrement intense, et nous ne sommes pas tous entrainé pour le tenir jusqu’au bout. C’est la raison pour laquelle il vous faudra commencer doucement.

Si vous vous mettez à la course à pied, vous n’allez pas commencer par un marathon pas vrai ? Vous allez d’abord courir 5 minutes, puis 10, puis 20, etc.

Tout comme vos jambes, la concentration est un muscle. Et vous allez avoir besoin de bodybuilder votre concentration pour écrire plus vite.

Commencez donc, la première semaine, par des sprints de 5 minutes. La deuxième semaine vous passerez à des sprints de 10 minutes, puis de 15, 20 et pour finir 25.

Techniquement, vous n’avez pas de limite de durée et vous pouvez vous amuser à faire des sprints d’une heure si vous le souhaitez. Mais les recherches ont démontré que, après 25/30 minutes, le cerveau perd de son efficacité. C’est donc la durée la plus efficiente.

Enregistrez vos progrès

Commencez donc par faire un sprint de 5 minutes et notez le nombre de mots que vous avez écrit pendant ce court laps de temps.  Multipliez ce nombre de mots par 12 et vous obtiendrez votre nombre de mots à l’heure.

Bien sûr, votre productivité réelle sur 60 minutes sera plus basse que celle sur 5 minutes multiplié par douze, car votre fatigue augmentera avec la durée de vos sprints et votre vitesse baissera. Mais cela vous donnera une indication de départ afin de savoir où vous vous situez.

Pourquoi il est important d’enregistrer ma productivité?

Parce que c’est motivant, tout simplement.

Avancer dans le noir, sans savoir si on se dirige dans la bonne direction peut être très frustrant et décourageant. En voyant votre progression avec des indicateurs chiffrés, vous serez capable de mesurer vos progrès et de garder votre motivation.

(Lisez l’article: « 12 méthodes pour rester motivé« )

Comment suivre ma progression?

Le nombre de mots par heure est l’échelle la plus significative et la plus facile à mesurer. C’est pourquoi, si vous ne voulez qu’une seule unité de mesure, je vous recommande de garder celle-là.

A titre personnel, je saisi ma productivité sur un tableur excel qui me permet de calculer le nombre moyen par heure pour mesurer ma vitesse et le nombre de mots écrits dans la journée et sur le mois pour mesurer l’avancement de mon projet.

Et allez, par ce que c’est vous, voici mon tableur Excel à télécharger. Cliquez ici et il est à vous 😉

Pour écrire plus vite, il vous faut préparer tous vos ingrédients
Image by Anelka from Pixabay

Les prérequis pour écrire plus vite

Pour que cela fonctionne, cette méthode demande quand même un minimum de préparation ainsi que de garder quelques conditions bien en tête :

1 – Débarrassez-vous des distractions

D’abord, comme je l’ai dit dans l’article « Comment gérer son temps pour pouvoir écrire », il faut couper toutes les sources de distraction donc : le téléphone en mode avion et les notifications désactivées sur le PC.

Si vous avez peur qu’internet soit une source de distraction, alors coupez-le. Dites- vous que vous aurez toujours la possibilité de laisser un blanc à l’endroit où une information vous manque et d’y revenir plus tard.  N’oubliez pas que vous écrivez un premier jet, et qu’un premier jet est toujours mauvais. J’ai même envie de dire qu’il DOIT être mauvais si vous voulez pouvoir dégager de bonnes pistes d’amélioration dans les phases de correction.

Votre famille est une source de distraction (et oui!). Je sais, vous les aimez, vous les adorez, ils sont votre vie et votre raison d’avancer… les miens aussi, je vous rassure. Mais vous n’arriverez pas à améliorer votre vitesse d’écriture si on vous dérange sans arrêt pour savoir ce que vous voulez manger ce soir ou pour réparer le jouer du petit dernier.

Alors pensez à prévenir tout le monde. Expliquez leur que vous allez écrire pendant une heure ou deux et que vous avez besoin de calme et de concentration pour être efficace.

Si ça ne suffit pas ou si c’est vraiment impossible, alors la meilleure méthode que je peux vous conseiller, c’est de  fixer vos séances d’écriture quand tout le monde dort. Se couchez une demi-heure plus tard ou se levez une demi-heure plus tôt peut changer beaucoup de chose.

Oui, je sais. C’est dur. Et je ne dis pas que vous êtes obligé de le faire. Peut-être existe-t-il un autre moyen qui convient à votre emploi du temps. Je dis juste que se lever tôt est une méthode qui fonctionne. Je le sais, car c’est celle que j’utilise chaque jour.

Enfin pensez à vos besoins physiologiques. Ce n’est pas quand le chrono sera lancé qu’il faudra s’apercevoir qu’il vous faut aller au petit coin ou que votre bouteille d’eau est vide. Vous devez penser à tout cela avant.

2 – Préparez votre histoire

Si vous voulez atteindre votre objectif de productivité, vous n’aurez pas le temps de vous perdre en réflexion pour savoir ce qu’il se passe dans votre récit. Tout doit déjà être prêt et cela pour chacune de vos scènes.

J’entends d’ici la moitié d’entre vous s’exclamer: « Ça c’est pas pour moi, je suis un jardinier. Construire un plan va détruire ma créativité. »

Je peux vous garantir que la préparation d’un plan ne va en rien détruire votre créativité. C’est même tout le contraire. Libéré de l’effort d’avoir à construire une intrigue au fur et à mesure, votre créativité va au contraire se libérer et vous trouverez de nouvelles idées auxquelles vous n’auriez jamais pensé sans une bonne préparation.

Et au final, si cela vous rebute à ce point, dites-vous que vous n’avez pas besoin de tout planifier. Ce qu’il vous faut à minima, c’est de savoir de quoi va parler votre scène : un protagoniste, un antagoniste, un élément déclencheur, un conflit et un dénouement.

Si vous avez cela, vous avez votre scène et il ne vous reste qu’à remplir les blancs.

Pourquoi me faut-il tout cela pour chaque scène?

Si vous avez lu l’article « Comment construire un arc narratif« , vous savez qu’un roman suit une structure qui se décompose, à minima, en 3 actes: l’exposition, le conflit et la résolution.

Une scène n’est rien d’autre qu’une petite histoire dans une plus grande histoire, et par conséquent chaque scène doit suivre le même genre de structure en 3 actes (minimum), et les éléments cités plus haut vous permettront de ne rien oublier.

3 – Regardez droit devant

Enfin, et c’est très important, votre but doit être d’avancer. Quand vous appliquez cette technique, vous êtes au stade du premier jet. Ce stade sera suivi de toute une ribambelle de corrections et de réécritures. C’est la raison pour laquelle vous ne devez pas revenir sur ce que vous écrivez. Votre histoire et vos personnages sont déjà construits, maintenant vous devez avancer et vous vous occuperez du style et des corrections après.

Donc quoiqu’il arrive, vous ne devez pas revenir en arrière sur votre texte, même si vous avez vu une faute d’orthographe, une faute de typo ou que vous pensez avoir oublié un truc important. Vous-ne-revenez-jamais-en-arrière. Soyez un véritable bulldozer.

Ne revenez jamais en arrière. Écrivez comme un bulldozer
Image by Peter H from Pixabay

Et si c’est vraiment super important? J’ai le droit?

J’ai dit non ! T’es sourd ou quoi?!   😀

Pour donner un exemple, il peut vous arriver d’avoir l’idée de faire agir un personnage que vous n’aviez pas du tout prévu au départ, et donc pas du tout présenté au lecteur. Il n’existait pas une page plus tôt, et « Boum » le voilà tout-à-coup qui arrive et sauve la situation.

Ce n’est pas grave et même s’il s’agit d’un élément des plus importants qu’il faut corriger, vous ne devez pas revenir en arrière pour introduire ce nouveau personnage dans les règles de l’art.

A la place, vous mettez une note dans la marge, un commentaire sur Word, ou un sticker sur Scrivener pour vous souvenir que vous devrez faire entrer ce personnage plus tôt au moment de la réécriture de votre manuscrit. Pour l’instant, vous regardez devant vous et nul part ailleurs.

4 – La vitesse de frappe

Voila un prérequis qui ne peut pas être contourné. Si vous tapez au clavier avec deux doigts, vous allez avoir beaucoup de mal à battre des records, c’est une certitude.

Alors voilà trois pistes pour améliorer votre vitesse de frappe:

1 – Suivre une formation. Il en existe plein en ligne pour apprendre à taper comme une vraie secrétaire de Direction, sans regarder ses doigts. Si vous voulez essayer, vous pouvez commencer avec la formation gratuite de Typingclub.

2 – Les logiciels de reconnaissance vocale ont fait des progrès incroyable pendant les dernières années. Fini les mots mal compris ou les fautes d’orthographe. C’est un sacré budget, mais cela fonctionne très bien et  permet d’atteindre des vitesses de frappe hallucinantes (on parle bien plus vite que l’on écrit).

De l’avis de tous, les meilleurs logiciels de reconnaissance vocale sont ceux de la marque Dragon du site nuance.com (pas testé personnellement, mais si le directeur de Nuance lit ces lignes: je veux bien essayer 🙂 )

3 – Enfin la méthode « J’apprends à l’arrache » que j’ai personnellement suivi toute ma vie. J’ai commencé à l’âge de 10 ans sur la machine à écrire Olivetti de ma maman, et trente ans plus tard je vais aussi vite qu’une sténo. Mais bon…. ça prend du temps.

Maintenant on s’y met

À l’heure où j’ai réalisé cette expérience, nous étions samedi. J’ai commencé à 13 h 45 et, exceptionnellement, j’avais la maison pour moi tout seul jusqu’à 18 h 30 environ, soit environ 5 heures de tranquillité.

Pour savoir si cette méthode est « pas du tout efficace » ou « super-efficace » ou simplement « efficace », il fallait que je me fixe un objectif et que je pose des jalons pour avoir un élément de comparaison.

A l’époque, ma productivité était d’environ 500 mots par heure. Parfois plus, parfois moins, évidemment, cela dépendait de beaucoup de chose, mais c’est une tendance générale.

Sur 5 heures de libres, je devais donc normalement atteindre les 2 500 mots en fin de journée, mais puisque j’organisais des conditions de travail exceptionnelles, je m’étais aussi fixé un objectif exceptionnel. Je visais donc les 5 000 mots sur 10 périodes de 25 minutes + 5 minutes de pause.

C’est parti !

Une période de 25 minutes après l’autre, vous trouverez dans le tableau en dessous le détail de ma production sur cette demi-journée.

 

Période

Nombre de mots cumulés

Nombre de mots

1

769

769

2

1 457

688

3

2 375

918

4

2 979

604

5

3 495

516

6

3 971

476

7

4 534

563

8

5 114

580

On observe très clairement un pic de productivité pendant les deux premières heures avant de revenir vers un niveau de production plus bas, mais qui reste tout de même deux fois supérieur à ce que j’avais l’habitude de faire en travaillant une heure sans m’arrêter.

Cette baisse peut également s’expliquer par les très bons résultats constatés à la fin de la 4e période. Arrivé à 3 000 mots en deux heures, ma crainte de ne pas atteindre l’objectif de 5 000 mots s’est allégée et j’avais moins la pression pour avancer. Je me suis donc un peu relâché et je suis retombé dans mes vieilles habitudes. C’est donc une vigilance à garder si vous vous fixez un objectif quantitatif précis.

Sur l’après-midi, mon nombre de mots à l’heure était de 1 534, soit le triple de mon rythme normal de l’époque. Un bond de géant.

Objectif atteint. Mission accomplie !

J’ai dépassé les 5 000 mots sur cette après-midi d’écriture sans vraiment les sentir passer. Mon ressenti, en cette fin de journée était très positif puisque je ne me sentais pas ou très peu fatigué et plutôt satisfait de ma production. J’aurais sans aucun doute pu continuer si je l’avais souhaité.

Écrire plus vite nuit à la qualité?

Il y a des erreurs, c’est une certitude. Des fautes de frappe et d’orthographe, des erreurs de concordance de temps, des tournures inélégantes, etc.

Est-ce que cela me gêne ?

Pas du tout, pour la bonne raison que des phases de réécriture et de correction sont, de toute façon, prévues pour corriger et améliorer ces points. Il est donc toujours temps de parfaire le travail accompli.

Du point de vue de l’histoire en elle-même, il n’y a pas de souci de qualité liée à la méthode en elle-même puisque j’ai suivi le plan qui avait été préparé très en amont. J’ai même pu rajouter deux ou trois idées qui me paraissent excellentes.

Image by Arek Socha from Pixabay

Conclusion

Vous l’aurez compris, je suis conquis par cette méthode et je vous la recommande chaudement. C’est une technique à tester absolument, surtout si vous vous lancez dans un challenge de production comme le NaNoWriMo.

Un petit rappel toutefois, n’oubliez pas les quatre prérequis :

  1. Couper les sources de distraction et d’interruption,
  2. Préparer votre histoire en amont,
  3. Pendant les séquences, ne revenez pas sur ce que vous avez écrit.
  4. Augmentez votre vitesse de frappe

Les quatre doivent être respectés à la lettre si vous voulez voir une nette progression de votre productivité. C’est à ce prix que l’atteinte de cet objectif est possible.

Maintenant dites-moi: aimeriez-vous augmenter votre vitesse d’écriture? De quoi auriez-vous besoin pour vous y aider?  Des séances d’écritures de groupe en ligne? Une communauté de soutien? Des challenges?

Dites-le moi dans les commentaires.


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14 réponses

  1. Je suis persuadée que la méthode est efficace, j’ai juste un doute sur l’écriture trop rapide d’un premier jet. Sans doute possible pour un architecte doté d’un plan solide, un peu moins vrai pour un jardinier qui laisse pousser son histoire. En nanowrimo, mon rythme est de 500 mots par jour pour éviter d’être accablée ensuite par la médiocrité d’un premier jet trop nul. 😉

    1. Comme je le dis dans l’article, la préparation de l’histoire est une des conditions sine qua non pour atteindre un excellent taux de productivité. Écrire comme un jardinier a ses avantages et ses défauts. Être soumis aux caprices de l’inspiration est, pour moi, un des défauts et c’est ce qui va vous ralentir si vous voulez « faire du chiffre ».
      Cependant, la méthode reste valide pour les jardiniers car elle vous permettra de rester concentré pendant les 25 minutes où votre cerveau est pleinement opérationnel. Elle sera juste moins efficace, c’est tout.

  2. C’est une technique totalement à l’opposée de ma méthode de travail habituelle, mais je pense que je vais essayer. En fait, je pense qu’il est important de ne pas rester sur ses acquis et de se promener sur des sentiers inconnus. C’est là qu’on y fait le plus de découverte, pas en empruntant le même chemin chaque jour. Et c’est intéressant, car il est possible de cumuler les deux méthodes. Prendre une heure par jour pour écrire 500 Mots plus une demi-journée le weekend pour écrire 5000 mots.

    1. Bien sûr, l’un n’empêche pas l’autre. Il est même probable que les deux soient très complémentaires. C’est d’ailleurs ce que j’ai prévu de faire: 25 minutes ou 1 heure par jour sans se mettre la pression et 2 à 4 heures le week-end pour mettre un grand coup de cravache.

  3. Bonjour, merci pour cet article je vais m’essayer à cette méthode !
    Par contre j’ai une question, que faites vous pendant les pauses ? Parce que j’imagine qu’il faut réussir à se vider la tête, ne pas faire quelque chose qui demande trop d’attention pour pouvoir repartir ensuite pendant 25 minutes de forte concentration.
    Bonne journée !

    1. C’est exactement cela. Il faut se vider la tête et faire quelque chose de complètement différent. Quelque chose qui vous ressource.
      A titre personnel, cela dépend de l’heure de la journée. Le matin, je fais un peu d’exercice pendant mes pauses (corde à sauter, abdos), car sinon je ne trouve jamais le temps de le faire à un autre moment. Le reste de la journée, je discute 5 minutes avec ma femme, mes enfants, je regarde mes notifications sur les RS, etc. Et à la fin de la pause, je repars 🙂

  4. Merci pour cet article qui m’a donné des ailes, qui a décrispé mon écriture qui stagnait à trop chercher le juste. Et finalement à ma grande surprise, mes 2 pages libre office sont sorties en une heure! Génial.

  5. Bonjour,
    Merci pour cet article très intéressant. C’est une méthode que j’utilise plus ou moins, puisque que je participe à des ateliers d’écriture depuis plus de 10 ans. Nous avons des temps d’écriture plus ou moins long suivant les consignes. A chaque fois, il s’agit bien sur d’un premier jet d’écriture.
    Par contre, ces ateliers ne m’ont pas appris à bâtir un plan détaillé et à travailler chaque idée. De ce fait, je n’arrive pas à franchir le cap d’une écriture longue pour un roman. Pourtant, j’ai des carnets entiers rempli de textes, de paysages, de personnages, d’embryon d’histoire…. et à mon plus grand désespoir, ça reste là sur des pages que personnes de lira jamais…
    Bonne journée
    Florence

    1. Bonjour Florence,
      Effectivement, cette technique est surtout employée pour écrire un premier jet. Mais 1er jet ne veut pas dire absence de préparation. Je pense que, si tu veux te lancer dans une écriture longue, tu as tout intéret à préparer soigneusement ton récit avec un plan, des fiches personnage, et des arcs narratifs AVANT de commencer à écrire et d’utiliser cette méthode ENSUITE.

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